La dernière semaine avait été mouvementée, il fallait l’avouer. Entre mon travail de jour qui pouvait paraitre plus que lugubre pour le commun des mortels, et mon autre boulot la nuit, j’étais parfois décalé. Enfin la nuit, plutôt tard dans la soirée jusqu’en milieu de nuit. J’étais le genre de gars à bosser dans l’ombre le jour et paradoxalement, être dans la lumière le soir. Que voulez-vous, il fallait bien que j’exacerbe ma discrétion la nuit. Vivre pleinement mon appartenance à la communauté gay. Parce qu’il fallait que j’enchaine aussi les astreintes aux pompes funèbres familiales, mon métier de danseur dans une boite gay était en quelque sorte mon exutoire. Peu de personnes savaient cela. J’en parlais que très peu et était discret sur le sujet. Même ma famille ne le savait pas. Allez dire à mon père, un bon vieux bonhomme rustre et Russe que son fils préfère fricoter avec les mecs. Ça posait un petit problème. Donc autant éviter le sujet. Il n’y a que ma sœur jumelle qui à de suite deviner au fil du temps mes préférences envers les hommes.
Je me réveillais donc d’un demi coma, entre le boulot de nuit et de jour et une soirée quelque peu arrosée. Ou je me rappelle vaguement qu’un type qui avait un sacré béguin sur moi m’offrais quelques billets pour quelques danses exclusives. Entre les coupes de champagne et autres pour profiter de ma présence, je vous avoue que la nuit a été mouvementée. J’étais là, étalé, quoique vautré dans mon lit. Simplement vêtu d’un boxer. Je commençais à m’étendre quand je sentis une présence près de moi, dans le lit, à côté. Yeux écarquillés. J’avais ramené quelqu’un ? Vague souvenir d’être remonté chez moi avec un beau blond aux yeux bleus après cette dernière soirée de travail bien arrosée. La nuit a dû être agréable, mais je ne me souvenais pas de grand-chose à vrai dire.
Mon téléphone, posé sur la table de chevet se mit à vibrer. C’était un sms de Mariam, ma « sœur ». Celui m’indiquait : J’ai quitté, je suis en bas, je monte. Je bondis du lit, commençait à secouer le beau mâle près de moi et lui dire : « Désolé mec, c’était sympa mais tu dois bouger, on se revoit une prochaine fois. »
A peine le temps de dire ouf quel a sonnette retentit. Mon beau coup d’un soir, cheveux se rhabillait en catastrophe. Me concernant, toujours en sous-vêtements, j’allais ouvrir à Mariam. C‘est alors que je pris mon air faussement gêné et limite de gamin prit la main dans le sac après une connerie : « Promis je n’ai pas fait de bêtises… »je suis sûr qu’elle me connaissait par cœur depuis tout ce temps. Des bruits de pas retentirent sur le parquet grinçant de la chambre.« Ne fait pas gaffe au beau blond, on a fait que dormir, promis »rajoutais-je avec un sourire niais.
Puis je m’adressais au beau mâle dont je ne connaissais même pas l’identité : « On se rappelle, promis. »
Redonnant mon attention à Mariam, je lui dis : « Je l’ai trouvé dans mon lit, comme ça, à moitié nu, je ne comprends plus rien. » J’esquissais un rire tout en rajoutant : « Faut que j’arrête de boire le champagne qu’on m’offre en soirée, je fais que des conneries après. » Comme si cela n’était pas dans mes habitudes…
« Bon, je vais peut-être m’habiller, t’as pas besoin d’une vision d’horreur ».Lui dis-je en l’embrassant sur la joue avant de m’absenter quelques secondes…« Fais comme chez toi, t’as l’habitude. »
Une rencontre peut parfois faire une grande étincelle. Ce fut le cas deux fois pour Mariam. La première en amour. L’étincelle est devenue une flemme folle qui ne veut pas s’éteindre. La seconde avec Numa. Elle a reconnu en lui un frère. C’était comme s’ils se connaissaient depuis bien plus longtemps que la réalité. C’était régulier qu’ils se voient, qu’ils se fassent un apéro, un repas, une fête, un truc ensemble. Elle connaissait les deux vies de Numa, elle savait comment il était et l’adorait pour ça. Comme il ne cherchait pas plus loin dans ses comportements qui pouvaient être excentriques. Parfois, ils se voyaient entre les deux boulots de Numa, parfois après l’un ou l’autre, parfois dans des jours de congés. Ils s’adaptaient chacun à l’horaire de l’autre. C’était souvent du jonglage digne d’un cirque, un café entre enterrements de mamie Charlotte et la danse sexy pour Monsieur Franck et sauver bébé Charlie et toutou Waf ! Bah oui, aucun des métiers n’était de tout repos. Ils le savaient et le comprenaient très bien tous les deux. C’est pour ça qu’ils lâchaient la pression ensemble.
Ce soir, ils avaient convenu d’un rendez-vous un peu moins d’une heure après la fin de service de la pompière. Elle savait qu’il y avait un risque qu’il puisse ne pas être seul si elle venait à l’avance, mais cela ne la choquerait pas. Des hommes, même nu, elle en avait vu et en voyait régulièrement entre ses conquêtes et son métier. Elle en voyait de tous les genres, des gros, des minces, des grands, des petits, des poilus, des imberbes, des machos, des gentils, des soumis, des déformés, des bien-foutus, des gênés, des coincés dans son/sa partenaire, ... Elle pourrait passer la nuit à donner tout ce qu’elle a pu voir. Elle savait qu’elle ne verrait pas de femme chez lui. Ou alors ce ne serait pas un rendez-vous amoureux. Quand elle allait pour le voir, elle ne s’apprêtait pas beaucoup, un jean, ses bottes de motos et une main dans les cheveux et elle était faite. Et il y avait une petite quinzaine de minutes de trajets jusque chez lui. Elle se dit qu’elle tenterait le coup. Au pire, elle attendrait un peu à la porte. Elle avait de quoi s’occuper avec son téléphone. Elle le prévint qu’elle montait et ne fut nullement surpris de le voir en tenue légère. Ses lèvres s’étirèrent même dans un sourire amusé. Elle entra dans l’appartement sans même attendre l’invitation, si Numa avait ouvert la porte, c’était qu’elle pouvait. Il était le seul avec qui elle faisait ça. Elle faisait bien souvent comme chez elle, et inversement. Elle se dirigea vers la machine à café qu’elle lui avait offert pour elle. Oui, drôle d’idée tient. Elle vit passer un jeune blond, l’air un peu hagard à son avis et secoua la tête.
- Je te sers à boire ?
Elle sourit devant ses explications. En le voyant venir, elle tendit sa joue amusée. Elle hocha la tête et prépara le nécessaire et un petit-déjeuner pour elle le temps qu’il revienne. Une fois revenu. Elle se mit à table avec tout ce qu’il fallait.
- Sérieusement, tu crois que je vais être choquée pour ça. Frérot, des mecs, j’en vois passer des tonnes et parfois des moins bien foutus que ça... Autant dans mon lit que dans mon métier. Hum même si dis comme ça... Réserve cette histoire d’enfant pour papou. Si tu n'as pas de trou de mémoire, tu peux me racontes, sinon dit moi, ça a été l'enterrement de Mamie Jacquelines ? Le cercueil n’est pas tombé avant l’heure ?
Elle était très à l’aise avec le métier de Numa, enfin celui de jour. En même temps, il était parfaitement compatible avec le sien. Et il fallait avoir le cœur accroché, un peu de muscle et beaucoup d’humour pour survivre dans les deux fonctions. Et pourtant savoir rester de marbre devant les clients.
Numa Kalinov
membre d'amour ♥
messages : 52
pseudo/prénom : Numa
faceclaim : Jack Falahee
doubles comptes : Non
Age : 35
occupations : Thanatopracteur le jour / Danseur la nuit
côté cœur : Célibataire en manque de câlins d'un beau prince <3
La vie est parfois faite de belles choses. Parfois éphémères comme le garçon dans mon lit dont je n’ai aucuns souvenirs. Et parfois de choses moins éphémères, comme avoir trouver ma deuxième sœur. Certes, j’ai ma jumelle, mais Mariam, c’est encore autre chose. C’est bien plus cosmique que cela. Peut-être que notre attirance est venue de nos métiers atypiques pour chacun. Du moins, le mien est assez atypique. Mais pompière c’est plus commun. Elle au moins, savais accepter les deux facettes de ma personnalité. La sobre efficace et pas chère. Puis l’autre. La plus exubérante, celle de tata complètement folle danseur dans une boite gay. Enfin, folle, pas non plus, mais j’avais deux personnalités. Mais médicalement parlant, cela allait, enfin je croyais. Après tout, chacun à une part de folie en lui, non ?
J’adorais avoir des gens chez moi en général. Le beau blond dont je n’avais même pas l’identité ni me rappelait ou je l’avais péché. Ou bien encore Mariam. La jeune femme était tellement habituée à venir souvent ici qu’elle se servait machinalement son café. Dans sa machine à café qu’elle s’était offerte pour ici. Oui, sans même que je ne bronche. Car le café et moi ça faisait deux. Alors que j’étais parti dans la chambre me mettre quelque chose, elle me demanda si je voulais boire un petit quelque chose. C’est alors que je me mis à brailler en quelque sorte, histoire qu’elle m’entende : « Comme d’habitude tu sais, mon p’tit chocolat…. Et froid hein, je n’ai jamais été fan chaud… »
Un vrai gamin, je vous jure. Trente trois ans et toujours au lait et au chocolat. « Un vrai gosse pour pas changer. »
En revenant de la chambre, malgré mon trou noir de la nuit passée, je pus m’apercevoir que mes charmes avaient opérés. Et pas qu’une fois. Des préservatifs usagés jonchaient le sol. Je me mis à table, le petit déjeuner déjà servit, mon chocolat bien glacé dans sa tasse. Eté comme hiver, cela ne changeait pas. J’avoue qu’en fin de semaine, c’était plutôt dur d’enchainer une journée hyper sérieuse aux pompes funèbres. Puis empiler une nuit de débauche.
« Je t’avoue que c’est encore vague cette nuit, mais vu les préservatifs usagés, on à du s’amuser. Comment je peux oublier ça. Je ne sais même pas comment ce beau blond s’appelle. Apres tout, c’est sans importance, ça ne remplacera pas Morgan. »Oui, j’avais évoqué mon plan cul régulier. Plus que ça bien entendu, mais c’était plutôt un Crush. On s’attirait comme des aimants. Puis on se repoussait comme deux opposés. On se haïssait, on s’engueulait, on se rendait jaloux, bref, pire que les feux de l’amour. Mais on finissait toujours par revenir l’un envers l’autre. Mais rien d’officiel entre nous. S’avouer mutuellement nos sentiments ? Inenvisageable pour l’instant. Un jour peut-être. Désespérant, je pouvais être désespérant parfois. Comment refuser simplement l’amour d’un mec tout en ayant une relation qui peut être toxique… « Enfin tu sais très bien que pour papa, je suis l’hétéro parfait. Bon, il commence sérieusement à me dire qu’il serait temps que j’assure la lignée de la famille. Sinon pour mamie Jacqueline ça a été, sobre rapide et efficace. Je crois que les enfants ne voulaient pas de chichi et aller se chiffonner pour l’héritage chez le notaire. Que veux-tu, l’argent, l’argent… »
Il lui arrivait parfois de s’étonner de sa relation avec Numa, du fait qu’elle se sentit si bien avec lui. Même chez sa meilleure amie, elle n’allait pas se servir de cette manière dans les armoires, sauf si elle lui demandait spécifiquement. Pourtant, cela ne le dérangeait pas qu’on aille dans les siennes se servir une boisson. Mais chez Numa, c’était comme chez elle. Elle savait également qu’il n’aimait pas le café. Mais elle n’aimait pas trop le café en poudre. Alors, c’était plus que naturellement qu’elle lui avait acheté l’appareil. Bon, il pouvait servir à d’autres personnes, même à faire d’autres boissons chaudes. Elle savait aussi que Numa ne prenait que du froid. Elle s’attendait même à la réponse de ce dernier et se fustigea mentalement de ne pas y avoir pensé plus tôt. Elle sourit en le voyant revenir habillé. Et son explication était tout aussi amusante pour elle, bien qu’elle fronça un instant les sourcils à ces dernières paroles.
- Je ne te demande pas la quantité, mais je suis ravie que tu te sois protégé malgré ton état avancé. Tu n’imagines pas le nombre de grossesses imprévues dans ces cas-là.
Elle tira un grand sourire, presque à en rire. Elle appréciait beaucoup cette blague. Bien sûr qu’elle était consciente que Numa était un homme et ne pouvait être enceinte. Oui, un homme lui avait déjà demandé s’il pouvait tomber enceinte. Bon, la question était plus courante chez les enfants. Mais ça, c’est mis sur le compte de l’innocence infantile. Par contre, l’adulte était classé dans les irrécupérables. Et juste pour rire, il lui avait fait faire un test de grossesse et une prise de sang. Ils avaient même conseillé de faire pareil avec la personne avec qui il avait eu des rapports non protégés. Si si, tout le monde avait bien ri ce jour-là. Elle finit par reprendre son sérieux. Elle connaissait que trop bien la relation avec Morgan, elle pouvait se venter de connaître quelque chose d’aussi compliqué.
- Tu t’es encore disputé avec lui ? Ou c’est juste encore la dernière fois ? Ou bien encore autre chose ? Je te jure, tu me feras faire des cheveux blancs avant l’âge avec lui.
Elle leva les yeux au ciel quand Numa rappela l’existence hétéro pour son père. Elle comprenait parfaitement pourquoi Numa restait silencieux sur sa véritable vie en dehors du travail. Elle comprenait que cela n’était pas évidant pour lui. Elle comprenait également que le paternel s’attende à une lignée. Elle craignait un peu la déception de cet homme le jour où il comprendrait qu’il n’aurait pas d’enfant, par « voies naturelles » de la part de son fils. Elle pinça les lèvres.
- Peut-être qu’un jour, tu me présenteras comme ton officielle, ça fera moins de question pour l’instant. Et moi, on ne me demandera pas qui est cet être avec qui je passe tellement de temps et pourquoi je fais autant de secret sur mes relations.
Elle était à moitié sérieuse dans ses propos, au boulot, ça parlait beaucoup et tant qu’il ne pouvait rien y avoir avec sa belle, elle préférait se protéger. Même une relation libre faisait moins jaser que les secrets. Et peut-être que le papa de Numa serait un peu calmé. Elle jouerait sur les craintes de son métier pour les enfants. Ils gagneraient tous les deux un peu de temps. Mais hors de question de l’embrasser. Autant jouer les couples pudiques. Les surnoms, c'est très bien.
Elle secoua la tête négativement en entendant Numa parler de la famille qui se disputerait l’héritage. - Je ne comprends pas ce principe. On est censé penser à la personne partie, pas son fric. Rien que pour ces gens-là, je souhaite qu’elle ait des dettes ou bien juste une petite pièce sans valeur à leur offrir.
Elle ne supportait pas ce genre de personne. Et même si la mamie Jacqueline était une horrible mégère, au contraire, aucun d’entre eux ne devait vouloir son argent. Et si c’était la meilleure femme du monde, alors il devrait justement se dire que ce n’est pas juste de se disputer pour ça.
Numa Kalinov
membre d'amour ♥
messages : 52
pseudo/prénom : Numa
faceclaim : Jack Falahee
doubles comptes : Non
Age : 35
occupations : Thanatopracteur le jour / Danseur la nuit
côté cœur : Célibataire en manque de câlins d'un beau prince <3
Il fallait l’avouer, notre relation était quelque peu spéciale. Spéciale non pas bizarre, mais spéciale… je ne saurais pas l’expliquer. Une certaine forme de fraternité qui est née presque naturellement. C’est à se demander si nous n’avons pas été séparés à la naissance ou quoi que ce soit. Je n’étais pas du genre à être timide ni réservé, mais il était rare pour moi d’être aussi à l’aise avec quelqu’un. Surtout aussi vite. Mais là c’était bien plus qu’un coup de foudre. Ce sentiment ne s’expliquait pas. Mais pour en revenir à nos moutons, il s’avère quem a nuit fut assez mouvementée, malgré mon mal de crane et le trou noir que j’en avais eu. C’est en voyant les « déchets » qui jonchaient le sol que j’avais eu conscience d’avoir fait certaines folies. Au moins quatre fois. Mais bon sang, pour une fois que c’est si folichon que ça, pourquoi j’ai trop bu… je le regrettait presque amèrement. Enfin, si mon beau blond d’un soir s’en souvient, ce n’est pas peine perdu pour lui au moins.
- Quel trou noir, sans arrières pensées malsaines, tu me connais… enfin bref, je regrette presque d’avoir trop bu. Je n’ai aucuns souvenirs de mes folies nocturnes. Enfin, je me console comme je peux. Je me dis que ce n’est pas perdu pour tout le monde. Tu me diras, le beau blond a dû se régaler. Quoiqu’il en soit, qui à jouer au cow boy ? Je ne saurais pas te le dire. Mais bon, ne divaguons pas sur le sujet.
Je me mis à ricaner comme une folle quand Mariam me parlait de grossesses indésirées.
- Moi enceinte ? Déjà il faudrait que je trouve l’homme idéal. Puis mon corps de diva, tu veux le corrompre par la vie qui grandit en moi ? Je préfère aller adopter, l’avantage des enfants, les inconvénients en moins.
Mais le sujet dévia de nouveau sur Morgan, mon fameux Crush que j’avais depuis quelques mois maintenant. Il fallait avouer qu’entre nous, c’était explosif. Mais on s’attirait comme deux aimants. Une fois « ensemble », on se repoussait en inversant nos polarités. C’est d’ailleurs pour ça que j’avais passé une folle nuit avec ce jeune et beau blond. Histoire de se rendre jaloux pour mieux se retrouver. Et mieux s’entretuer par la suite. Nous étions irrécupérables, mais j’étais tellement à fond sur lui…
- Oh oui si tu savais, c’est pour ça que j’ai ramener ce beau blond au lit. Pour calmer une envie pressante. Puis histoire de mettre une pointe de jalousie en lui. Mais bon, il fait pareil, hélas ça marche plutôt bien. On s’attire comme deux aimants, on s’aime très fort physiquement. Et apprès, on repart en cacahuète. Nan sérieux, y à que deux solutions. Arrêter tout ça, ou trouver une solution. Te promettre que c’est la dernière fois ? Nonnnnnnn on est trop sadique pour ça, mais je vais bientôt tenter d’arranger les choses. Mais pas maintenant, on est au sommet de la crise là.
Papa, mon cher papa qui à son modèle si catholique de la chose. Un homme, une femme, des enfants. Diriger l’entreprise en bon père de famille, modelé d’hétérosexualité. Modèle de « normalité » selon lui. Mais qu’étais-ce la normalité. Il y a autant de normalité que de personnes sur Terre. Ce n’est juste qu’une question de perception. Qu’une question de modèle, de moule, de modelé sociétaire.
- Que veux-tu, parait-il qu’il faille être un papa et une maman pour avoir des enfants et diriger une entreprise familiale. Modèle patriarcal des pays de l’est. Mentalité presque machiste. Encore, maman peut être conciliante, elle à deviné mais nous n’avons encore jamais évoqué clairement le sujet. Mais soyons fous, prochaine réunion de famille officielle, je te présente en tant que future prétendante Madame Kalinov. Tu auras une jolie robe de mariée, un joli bouquet de roses rouges. Et entrer dans la famille à des privilèges. On t’offre le caveau de famille, les soins qui vont avec, et ton nom en dorure. Cadeau du patriarche.
Tout cela dit d’un ton naturel et très sérieux. Avant d’exploser de rire à ma connerie.
Accueil 
Dernières images 
