Je fronçais les sourcils. Regardant le bleu devant moi. Nous n'avions pas commencé du bon pieds lui et moi lors de notre première rencontre, et à croire qu'il le faisait exprès, il en rajoutait une couche à être bête comme ses pieds. Je secouais la tête, attrapant un marqueur, arrachant le capuchon avec ma bouche que j'expédiais directement au sol avant d'éffacer tout ce qu'il avait écrit. Je pouvais sentir son regard sur moi et devinais qu'il n'appreciait pas ma façon de faire. "Foutaises, si t'as envie de te planter Cup of tea, continue sur cette voix tu es à deux doigts d'y parvenir." Je pouvais entendre Davon et Michael étouffer un rire avant de tourner la tête pour se faire un check. Davon se pencha vers notre cohéquipier pour lui murmurer "50 livres que le Sergent lui en colle une en premier" Je fronçais un peu plus les sourcils en secouant la tête dans leur direction avant de pointer le marquer en direction du lieutenant Parker "Ecoute shakespeare, si tu continue à la jouer Roméo, tu vas finir par crever, tu sais comment ça se finit pour lui quand même?" Je lui fis un sourire plein d'arrogance avant de lui tourner le dos pour repositionner les différentes équipes selon mes plans "On est pas venu ici pour enfiler des perles, ces criminels ne font pas dans la dentelle et les biscuits, Davon, Michael, vous prenez les flan Est, je m'engagerais avec Daniel par le Nord et ferait sauter cette porte là..." J'entourrais la porte en question sur le plan avant de me tourner pour montrer deux flics qui se tenaient à côté de Samuel "Batman et Robin, vous suivrez mes gars en rappel." On frappa a la porte et je pu voir Trudy, la secrétaire de l'accueille rentrer dans le bureau en se pinçant les lèvres. Je posais le marqueur et me tournais dans sa direction quand elle appela mon nom. "Sergent Williams? Désolée de vous déranger, mais un certain Monsieur Salvatore demande à vous parler, c'est au sujet de votre nièce..." Bordel de merde. Moi qui pensais que ce n'était pas possible de froncer d'avantage les sourcils, j'avais tords. 

Je me garais sur le parking. Petit connard de merde. Je coupais le moteur et descendais de mon Dodge. J'essayais de me calmer, me rassurant sur le fait que Charlie savait se défendre, mais je fulminais. Mon entrée dans l'enceinte de l'école n'était pas passée innaperçue, mon véhicule était tout sauf discret et ma conduite était digne de celle d'un connard. Je repensais à l'appel du directeur Salvatore, m'informant que ma nièce avait apparement agressée un élève, un fils de bourge. Je connaissais Charlie, ce petit merdeux avait du la chercher et je ne doutais pas que c'était mérité (ou du moins un peu). Tous les regards se tournaient vers moi, je n'avais pas eu le temps de me changer et mon uniforme militaire n'aider pas à me faire discret. Ce n'était de toute façon pas mon but. Que tous ces petits cons me regardent venir récupèrer ma nièce et en coller une à ce petit con qui avait cherché des poux à Charlie, au moins ils réffléchirons à deux fois maintenant avant de venir l'emmerder.

Je poussais le bureau du directeur avec force avant de scruter la salle. Charlie était là, sur la chaise assise pendant qu'un gars qui devait faire une bonne tête de plus qu'elle et bourré de testostéronne braillait, ses parents pointants du doigt ma blondinette. Mes sourcils se fronçaient d'avantage et je rentrais pour m'installer à côté de ma nièce. Ignorant bonnement la poignée de main que me tendait le directeur. Je fusillais du regard le père de la pleurnicheuse et regardait son doigt qu'il pointait encore sur Charlie "Baissez tout de suite votre doigt avant que je ne m'en charge moi-même." Je le défiais du regard et le vis s'exécuter avant de se plaindre auprès du directeur sur le modèle que j'étais pour Charlie. Ma petite blondinette ouvrait la bouche sans me regarder, murmurant doucement "Je te jure qu'il a cherché Ju'..." ses cheveux tombaient devant son visage et j'hochais la tête avant de lui attraper la main "Je te crois. Il t'a touché?" Je me crispais à ce moment là, sentant tous les muscles de mon corps se tordre. Si j'avais bien appris une chose, c'était de ne jamais remettre la parole des miens en questions. Je repensais alors à ma soeur, au fait que beaucoup lui avaient dis ne pas la croire, je n'avais jamais douté de ce qu'elle m'avait dis. Et si ce petit con avait touché à un seul cheveux de ma nièce, j'allais l'achever sur place. Je tournais la tête en direction du jeune et de ses parents avant de froncer les sourcils et de me redresser sur ma chaise de toute ma taille "Tu peux arrêter de pleurnicher comme une gonzesse?" Je tournais la tête vers ma nièce "Il s'est passé quoi ma puce?" Je levais la main vers le jeune et sa famille pour les empêcher de prendre la parole. "Si tu préfère qu'on en parle que tous les deux Charlie tu me le dis" S'il fallait sortir de cette pièce pour que Charlie se confit à moi je le ferais, sans même devoir attendre une quelconque approbation de la part de son directeur en carton que j'avais dejà dans le collimateur depuis la dernière fois ou il avait appelé les flics pour Charlie. Mon regard se tourna vers ce dernier avant de tourner les yeux vers les parents de Calimero "J'espère sincèrement pour vous que votre footballeuse n'a pas touché à ma nièce." Je voyais rouge, j'allais le démolir ce fils à papa, j'allais me faire son paternel en bonus aussi en plus de cet enculé de directeur.

Je me détendis un peu quand Charlie secoua la tête négativement quand je lui avais demandé si ce petit con l'avait touché. Mais rapidement je fronçais de nouveau les sourcils "J'ai esquivé de justesse seulement parce que tu m'as appris à me défendre Ju'." Petit con de merde. Je tournais la tête en direction de ce petit merdeux, mon regard était noir et j'allais me lever pour lui en coller une mais Charlie anticipa mon geste et attira mon attention pour poursuivre. Il en devait une grande à Charlie qui venait de lui sauver la vie, mais je n'avais pas dis mon dernier mot. Chie toi bien dessus mon grand parce que tu n'es pas au bout de tes peines. Je me concentrais au maximum pour me focaliser sur ma nièce plutôt que sur la réplique de Justin Bieber qui était à porté de main.

J'écoutais Charlie, elle savait qu'elle pouvait compter sur moi, dans n'importe quelle circonstance, qu'elle soit en tord ou non. Je serrais les poings quand elle vint poser sa main entre mes omoplates afin de saisir mon tshirt et je commençais à grincer des dents. Je vais le tuer. Je foudroyais le petit con du regard, il était clairement entrain de se faire passer pour la victime, plaidant le fait que Charlie lui avait pété le bras. Ma nièce se rassit à côté de moi et je pouvais sentir que tous mes sens étaient en alerte, comme quand je me rendais en mission commando. J'allais n'en faire qu'une bouchée de ce gamin. "Crois moi c'est les deux bras qu'elle aurait du te casser." Ca avait été plus fort que moi et je reposais mon regard sur les deux hommes de la pièce qui n'approuvaient bien évidemment pas mon intervention. Rien à foutre. Au même moment, je me tournais vers le directeur quand Charlie lui adressais la parole et fronçais de nouveau les sourcils sans prendre la peine d'intervenir. Charlie avait toujours été plus mature que les filles de son âge et se débrouillait très bien. Oh bite me, jamais je n'aurais pris le temps de m'assoir dans ce bureau merdique si Justin Bieber avait frappé ma nièce.

Le petit merdeux, arrivant à cours d'arguments se penchant pour murmurer quelques choses à ses parents avant de se redresser et de sourire. Oh toi mon lapin, je vais t'achever, peu importe ce que tu as à dire. "Elle se fait payer pour faire des trucs illégaux. C'est pour ça que je me suis énervé. Je ne suis qu'une victime" Je fronçais les sourcils, petite fiote, et tournais la tête vers Charlie qui très légèrement me fit comprendre que c'était le cas. S'en était trop, cette fois je me levais d'un bond, faisant renverser ma chaise au passage et je pointais le directeur du doigt "Si vous laissez ce petit connard de première s'en sortir alors qu'il allait frapper ma nièce, peu importe la raison, je vous jure que je vous fait renvoyer, je vous colle un procès et demande des dommages et interets pour Charlie et croyez moi, je vais gagner. Je vais vous pourrir jusqu'à la moelle, vous aussi d'ailleurs." Je me tournais pour faire face à la petite famille de bourge avant de désigner le gosse et son père "Charlie, prend tes affaires, hors de questions qu'on se laisse insulter plus longtemps par des connards de ce genre. Papa ours et boucles d'ors, dehors. Tout de suite. Je vais vous donner l'occasion d'être des victimes." C'était acté, j'allais leur en coller une.

Posant mon regard sur Charlie qui s'était interposée entre moi et le crétin de gamin qui avait levé la main sur ma nièce, je pouvais voir son regard inquiet. Elle secouait négativement la tête avant de venir m'embrasser la joue "Viens, on rentre" Si je n'avais pas été énervé à cause de la famille casse-couilles, j'aurais certainement ris. Une fois de plus Charlie jouait les adultes, prouvant sa maturité. Je fronçais les sourcils avant d'hocher la tête et d'attraper le sac de ma nièce, lançant un regard noir aux personnes présentes dans la pièce. "Ne m'appelez plus pour rien Mr le directeur. Je n'ai pas que ça a foutre de perdre mon temps à discuter avec des connards de premières qui s'acharnent à faire passer ma nièce pour ce qu'elle n'est pas alors que ce petit con a le culot de lever la main sur une fille" Je regardais l'intéréssé en serrant le poing de ma main qui tenait le sac "Tu devrais avoir honte. Vous devriez avoir honte." Je levais la tête vers la mère du jeune homme et secouait la tête "Je suis désolé Madame que votre fils ne soit pas un homme, j'espère au moins qu'il saura vous respecter vous." Je sortis du bureau en grognant doucement, une main dans le dos de Charlie "Je devrais retourner là bas pour leur péter la gueule."

Après un rapide détour par le casier de Charlie, mes clés à la main, je faisais bipper ma voiture pour la dévérouiller avant d'ouvrir la portière, balançant le sac de Charlie à l'arrière tout en pensant à ce petit con de Marshall et à son père. Je regardais de tous les côtés, prêt à descendre pour régler cette histoire sur le parking si je les voyais pointer le bout de leur nez. Bordel, mais il a quand même levé la main sur Charlie!! Si je ne lui avais pas appris à se défendre, elle se serait mangé une droite de la part de ce petit con. "J'ai bien cru que tu allais le tuer sur place". Je demarrais le moteur de ma voiture qui rugit et bouclais ma ceinture avant de retirer le frein à main pour faire crisser les pneus. "Lequel?" J'avais encore la moutarde qui me montait au nez. Je n'étais pas certain de savoir lequel des deux méritait le plus qu'on lui explose la gueule. Je ne relevais pas l'arrogance de Charlie envers ses autres camarades, qu'ils notent tous bien ma voiture et mon air agacé. Petits merdeux de merde. Nous avions enfin quitté la route du lycée et je reprenais la route pour retourner au poste de police. "Je suis désolée de t'avoir dérangé au boulot" Je fronçais les sourcils et secouait la tête attrapant son petit menton pour la forcée à me regarder. Mon regard jonglait entre elle et la route "Je t'interdis de t'excuser pour ça Charlie. Je veux que la prochaine fois tu lui pète les deux bras, qu'ils ne puisse plus lever la main sur une femme." Je secouais la tête et arrêtait la voiture quand nous arrivions dans les bouchons et je bougeais sur mon siège pour lui faire face "Vous passerez toujours avant, je mettrais un vent au président pour vos deux têtes blondes." Bon sang qu'elle ressemblait à sa mère au même âge ... Je lui caressais doucement la joue avant de venir lui embrasser le front "Tu as mon autorisation pour lui péter la gueule, et s'il te plait, ne l'épargne pas." Quand nous arrivions au parking de mon boulot, je me garais à ma place habituelle, empiètant sur celle de Samuel et descendis de la voiture en faisant signe à Charlie de me suivre "Aller viens."