occupations : Lieutenant dans la criminelle. Un métier où il passe tout son temps.
côté cœur : Totalement et inconditionnellement amoureux de Mia
Dévoué à son métier - celui-ci lui à coûter son mariage il y a deux ans et demi - Il a eu des soucis avec l'alcool suite à son divorce - Il a d'ailleurs pris l'habitude de boire un verre, ou plus le soir en rentrant lorsqu'il a besoin de déconnecter. - Sam est très proche de sa famille, ses parents, ses sœurs ses neveux et nièces - Il vient d'emménager avec Mia, sa petite amie. - Il va devenir papa début août.
"Tu es sûr que ça va aller ?” Mia leva les yeux au ciel, soufflant doucement un sourire aux lèvres alors que je venais de l’aider à s’allonger sur le canapé. “Mais oui, ne t’en fais pas je vais bien. L’infirmière doit passer et ma mère est là si j’ai besoin.” Je passais une main dans mes cheveux tout en scrutant la pièce, vérifiant que la jeune femme avait tout ce qu’il fallait à disposition. Elle était sortie de l'hôpital certes mais elle n’était pas remise pour autant de cette lourde intervention. “Bon de toute manière tu m’appel si tu as le moindre souci. Je me débrouillerai.” Mia ria tout en secouant la tête et tentant de me pousser.”File bosser Samuel.” ”Ok,Ok je m’en vais” Je me penchais vers elle pour l’embrasser avec tendresse. Elle venait à peine de rentrer, je m’en voulais un peu de la laisser comme ça en plan pour aller travailler.C’est elle qui avait insisté pour que j’y aille quand même, elle n’avait pas voulu non plus rester quelques jours chez sa mère pour qu’elle puisse toujours avoir quelqu’un avec elle. Je me doutais bien que si elle avait refusé c’était en grande partie pour moi. Le jeune couple que nous sommes à été un peu coupé dans son élan avec son hospitalisation alors je me doutais qu’elle serait pressé de rentrer et qu’on se retrouve un peu tous les deux. “ A ce soir Honey.” Un dernier baiser déposé sur le sommet de son crâne et je filais avant de changer d’avis.
La journée était passée plutôt rapidement compte tenu du fait que nous avons été pas mal occupés. Nous avons été mis par le procureur sur une nouvelle affaire, au programme donc les premières constatations et les interrogatoires des personnes présentes…c’est en fin de journée que j’étais rentré au poste avec le reste de l’équipe pour attaquer la partie paperasse. Glenn avait déjà gagné son bureau que je m’attardais à l’accueil après avoir jeté un oeil du côté du banc des délinquants comme j’aime l’appeler. C’est un banc faisant face à l’accueil où sont installés les jeunes en attente soit d’être entendus, de leur avocat ou parent. Une jeune blonde, semblant venir d’une bonne famille à en juger par ses vêtements et ses bijoux, attendait. Elle n’avait pas l’air d’avoir sa place ici. “ Salut Truddy. Dis moi, elle est là pour quoi la petite ?” J’avais grimpé sur le comptoir pour parler doucement à ma collègue. “ Dégradation de bien d’autrui. Apparemment elle à rayé toute la voiture d’un de ses profs.” Je souriais. “Je te vois venir Parker. Elle à rien d’adorable tu sais cette gamine. Elle n’a fait que jurer en arrivant ici. Elle veut pas nous donner le numéro de ses parents. ” Je me retournais alors vers la blonde pour la voir, tête baissée. “Je m’en occupe” Truddy secoua la tête, un brun désabusé. “Tu as pas autre chose à faire ?” Elle avait raison, ce n’était pas à moi de m’en occuper mais c’était plus fort que moi. Cette gamine me rappelait ma nièce. Si ça avait été elle, j’aurais aimé qu’on s’en occupe. Je venais donc vers elle, prenant un air un minimum sérieux. “ Tu veux bien me suivre jeune fille ?” Elle releva la tête vers moi. “J’ai le choix ?” “Pas vraiment.” Elle se leva donc après avoir levé les yeux au ciel et nous nous sommes dirigés vers mon bureau. Je poussais la porte derrière elle, sans la fermer complètement. “ Assieds toi.” Lui dis-je en lui désignant la chaise devant mon bureau, avant de m'asseoir derrière celui-ci. “ Si tu m’expliquais pourquoi tu es arrivé ici ? Et pourquoi tu ne veux pas nous donner le numéro de tes parents ?” Elle leva de nouveau les yeux au ciel, fuyant mon regard. Elle ne semblait pas décidée à discuter et je ne pouvais pas la forcer. “ J’ai tout mon temps tu sais.” Je m’installais bien au fond de mon fauteuil et allumais mon ordinateur tout en attrapant une pile de dossiers traînant sur mon bureau. “Je l’ai déjà dit, mes parents sont morts.” Je reposais mes yeux sur elle. “D’accord. Je suis désolé de l’apprendre. Tu peux peut-être me dire qui s’occupe de toi alors ?” Elle se mordit les lèvres. Et oui difficile d’assumer ses conneries. “Ecoutes, commences par dire comment tu t’appels.” Elle souffla. “ Charlie. Ça fait je sais pas combien de fois que je le dis.” “Ok Charlie. Et ton nom de famille ?” Elle n’eut pas le temps de répondre que la porte de mon bureau s’ouvrit à la volée.
Je fronçais les sourcils. "Oh oh, Charlie a encore fait une bétise..." Mon regard se posa sur ma nièce qui mangeait sa glace tout en dessinant sur le papier qui faisait office de dessous de table. Mon téléphone à l'oreille je regardais Mary qui était toujours aussi sereine pendant que le directeur du lycée de Charlie m'annonçait que la deuxième blondinette dont j'ai la tutelle a vandalisé une voiture. Je me levais et fit un signe de la tête à Mary qui hocha la tête et rassemblait ses affaires tout en finissant au plus vite sa glace "Je serais là dans vingt minutes pour discuter de ça. Je veux m'entretenir avec ma nièce avant." Et alors que l'on sortait du diner, ouvrant la voiture et aidant Mary à s'installer d'une main dans son siège sur la banquette arrière de mon Dodge je pouvais entendre l'homme à l'autre bout du fil se racler la gorge "Malheureusement Monsieur Williams je crains que..." Je fronçais d'avantage les sourcils et faisait claquer la portière de mon pick up avant de couper la parole au directeur d'un ton grave. "Ou est ma nièce." Mon ton était dur et je montais dans ma voiture et de demarrer. Automatiquement je prenais la direction du boulot, faisant gronder le moteur et démarrant en trombe. "Nous sommes au courant que Mademoiselle Donovan a vécue un traumatisme, sauf qu'elle ne pourra pas utiliser cette excuse indéfiniment Monsieur Williams, et qu'elle n'accepte pas les remarques ne lui permet pas de vandaliser la voiture d'un de ses profs. Nous avons donc du app..." Je raccrochais sans attendre avec cet abruti.
****
Mes deux avants bras devant mon visage, je donnais un léger coup derrière la tête avec un crochet du droit. "Relève la tête et ta garde." Charlie fulminait devant moi et me donnait plusieurs coups que j'esquivais avant de lui faire une prise, utilisant mon talon gauche contre l'arrière de son genou afin de la forcer à tomber au sol. "ARRRRRGH!" Elle balançait un coup de pied dans ma direction que je réceptionnais et fis faire une rotation à sa cheville sans pour autant la blesser afin qu'elle se retrouve sur le ventre " Contrôle toi Charlie ! Tu vas te faire bouffer si tu n'apprends pas à maitriser ta colère!" Je l'entendis grogner de nouveau et alors qu'elle posait ses mains sur le tatami, prête à faire son meilleur burpee afin de se lever et de tenter de m'attaquer, je me mis au dessus d'elle, la plaquant avec un de mes genoux au dessus de son coccyx avant de lui saisir les poignets avec mes deux bras. Elle gesticulait dans tous les sens sans réussir à se lever et non seulement elle était entrain de s'épuiser inutilement, mais en plus je pouvais sentir la rage en elle. "LACHE MOI PUTAIN!" Elle grognait encore et je secouais la tête en maintenant la pression contre elle "Calme toi tout de suite!" En vain, elle ne s'éssaie d'essayer de se debattre quelques secondes avant de comprendre que c'était inutile. Je me penchais à ce moment là vers elle pour parler plus doucement "Charlie, main droite." Je lui indiquais ma cheville de la tête avant de continuer "Tu viens la saisir fermement. Ton adversaire va avoir le reflexe d'effectuer une pression plus forte sur ton bras mais va te liberer l'autre main pour s'aider de la sienne à te maintenir au sol. A ce moment là tu en profite pour la glisser sous toi et maintenir des deux mains sa cheville et tu glisses dans le sens inverse comme je t'ai appris. Avec cette jambe là " Je touchais avec mon genoux qui était dans son dos sa cuisse gauche avant de revenir dans ma position initiale "Tu donnes un coup de botte en visant cinq centimètres au dessus de la rotule, il ne se relèvera plus et après tu fais comme je t'ai montré pour te relever et le maitriser." J'appuyais volontairement plus fort dans son dos et sur ses bras, me penchant d'avantage "Aller vas-y". Je la sentis se tendre et grogner avant de s'exécuter. En quelques secondes elle m'avait maitrisé et était au dessus de moi. Cette gamine, je la chérissais comme ce que j'avais de plus cher au monde, tout comme sa petite soeur. Charlie et Mary étaient la prunelle de mes yeux, je détestais la voir comme ça, je détestais le fait qu'elle souffre tout autant que moi... Si seulement je pouvais porter son fardeau pour la soulager je le ferais, croyez-moi que je préferais mille fois être le seul à souffrir de la mort de ses parents, sa maman, ma petite soeur ... Charlie ne se gêna pas pour me rendre les coups que je lui avais filé quand elle ne tenait pas sa garde et je sentais qu'elle en avait gros sur le coeur. Je me dégagea dès que je vis une faille et elle frappait dans ma direction, le visage rouge de colère et les larmes aux yeux. "JE DETESTE CETTE PUTAIN DE BARAQUE DE MERDE!" Elle continuait et plus elle donnait des coups, plus son coeur semblait se déchirer. C'est pourquoi je repoussa rapidement son épaule d'un coup léger avant de saisir un de ses bras "JE LES DETESTE!" et de l'attirer à moi, la maitrisant afin qu'elle ne puisse plus bouger et je la sentis se débattre à nouveau avant de la serrer dans mes bras contre mon torse, lui embrassant la tempe pendant qu'elle tentait de m'échapper pitoyablement "Shhhh.. je sais Charlie... moi aussi ils me manquent... maman me manque à moi aussi ma puce..." Je la serrais un peu plus contre moi avant de la retourner pour l'enlacer d'avantage. A bout de force, elle frappa un coup sur mon torse avec son poing avant de partir en sanglot et je lui caressais les cheveux tout en la gardant contre moi. Mes yeux se remplir de larmes à mon tour et je lui embrassais les cheveux, me refusant de craquer devant ma nièce "Je suis là ma puce... je serais toujours là, je te le promets..."
****
Je me garais en trombe sur le parking du poste de police ou je bossais. Putain de flics de merde ! Je coupais le moteur et grognais doucement. "Connard de prof de merde!" Je descendais de la voiture avant d'attraper Mary, la prenant dans mes bras avant de claquer la porte me dirigeant vers le commissariat. Mary n'avait pas pipé mot sur le trajet jusqu'au poste de police. Mais en entrant au commissariat je pus sentir sa petite main sur ma joue alors que je cherchais sa grande soeur du regard "Tonton ... je ne veux pas que Char' aille en prison..." Je pouvais entendre sa petite voix tremblante et je tournais la tête dans sa direction pour voir ses yeux brillants. Aussitôt j'oubliais la colère qui m'animait et secouais la tête avant de lui embrasser le front tout en attrapant son visage de ma main gauche, pendant que je la serrais contre moi et la soutenais de la droite "Elle ne va pas aller en prison mon ange, je vais la chercher, tu m'attends dans mon bureau?" Je la voyais contenir ses larmes et hocher la tête. Depuis toujours, les filles avaient une confiance aveugle en moi, et notre lien est devenu encore plus fort à la mort de leurs parents, depuis que je suis devenu leur tuteur légal. Elles vivent avec moi depuis et doucement j'apprends à être un parent pour elles. Je pris la direction de mon bureau en voyant un des flics dans un bureau avec une tête blonde que je ne reconnaissais que trop bien. Je fronçais immédiatement les sourcils. Je vais me le faire ce poulet. Je déposais Mary dans mon bureau et ouvrit un des tiroirs pour en sortir mon iPad que je déposais devant elle avec un paquet de bonbons "Tiens, mais n'en abuse pas!" Je déposais un dernier baiser sur son front, laissant la porte entrouverte "Attends moi ici, si on te pose la question tu réponds quoi?" Elle déverouilla l'iPad en faisant mon code avant de fouiller l'application qu'elle adorait tant : Celle des calculs mentaux. Le portrait craché de sa mère... Elle leva ses petits yeux bleus dans ma direction "Je suis la nièce de mon oncle et j'ai interdiction de parler aux inconnus" Je souris et hochais la tête avant de m'éclipser pour aller récupèrer la version bien moins polie et plus grande de Mary.
Je repensais à toutes ces fois ou Charlie avait fait de la merde, cette petite ado rebelle et mal polie était ma version féminine. Du genre à foncer dans le tas et à être arrogante avec les connards de premières. Ce n'était pas la première fois que je la récupèrerais au poste de poste de police, et peu importe la raison pour laquelle je me rendais là bas pour la sortir de là, elle n'avait jamais fait de la merde sans raison. Il y avait toujours eu un idiot pour l'énerver, se moquer de sa soeur, des plus faibles, ou encore des pauvres fous qui osaient parler de ses parents défunts. Je n'avais jamais été un exemple à ce niveau là, j'étais moi même sanguin, et même si je souhaitais mieux pour ma nièce, je ne pouvais pas lui en vouloir de réagir de la sorte. Non, la douleur qu'elle épprouvait montrait qu'elle avait un coeur, qu'elle aimait inconditionnellment, mais surtout, qu'elle souffrait sincèrement de ça. Charlie tout comme moi avait en horreur les agents de la police. Elle avait un jour découvert ce qui était arrivé à sa mère à cause de cet enfoiré de Bryan Stevens. Ma machoire se crispait quand je repensais à cette ordure qui avait violée ma petite soeur. Charlie était sa fille biologique, mais ça elle ne l'avait jamais su et je compte bien veiller à la préserver de cette réalité. Je saisis la poignée de la porte et l'ouvrait avec force. Mes sourcils étaient froncés et je regardais le lieutenant en carton qui pour je ne sais quelle raison interrogeait ma nièce. Je posais mon regard sur ma petite blondinette pour m'assurer qu'elle n'avait rien avant de poser ma main entre ses omoplates et de lui faire un signe de la tête "Charlie. Lève toi." Je sortis un billet de mon porte feuille et le lui donnait "Récupère ta soeur, deuxième bureau à droite. Prenez un taxi, rentrez à la maison, je vais règler ça." Sans la regarder je savais qu'elle souriait doucement. Mon regard se posait sur le lieutenant Parker qui fronçait les sourcils et s'était levé. Je plantais mon regard dans le sien, le défiant silencieusement de tenter de m'en empêcher. Je sentis Charlie venir m'embrasser la joue avant de murmurer "Il l'a mérité, mais désolée pour la galère..." avant de la voir présenter majeur au policier en face de moi et de sortir de la pièce. J'avais envie d'étouffer un rire mais me contentais de sourire doucement avant de secouer la tête. J'allais lui en coller une à cette gamine, combien même une partie de moi applaudissez ma nièce. "Tu me texte Char' quand vous êtes arrivées" Je pouvais deviner quelle levait les yeux au ciel avant de l'entendre depuis le couloir "Oui papa!". Je levais les yeux au ciel à mon tour avant de fermer la porte et de me retourner vers le British, fronçant de nouveau les sourcils "Je ne savais pas qu'un Lieutenant traitait des petits dossiers de merde comme celui-là." Ce n'était pas la première fois que je croisais ce flic au bureau, je n'avais jamais échangé avec lui, pour ne pas dire l'ensemble de la brigade... Mon dégout pour son uniforme était bien présent et j'avais en horreur de me retrouver à une distance aussi dangereuse d'un bleu. Je n'avais qu'une envie, c'était de lui en coller une, comment est-ce qu'on pouvait choisir un tel métier de corrompus ? Ca me dégoutait. Instinctivement je serais le poing et crispait la machoire avant d'attraper le dossier devant lui "Merci, mais je prends la relève." Je pliais le dossier pour le glisser à l'intérieur de ma veste, sans jamais quitter l'Anglais des yeux.
occupations : Lieutenant dans la criminelle. Un métier où il passe tout son temps.
côté cœur : Totalement et inconditionnellement amoureux de Mia
Dévoué à son métier - celui-ci lui à coûter son mariage il y a deux ans et demi - Il a eu des soucis avec l'alcool suite à son divorce - Il a d'ailleurs pris l'habitude de boire un verre, ou plus le soir en rentrant lorsqu'il a besoin de déconnecter. - Sam est très proche de sa famille, ses parents, ses sœurs ses neveux et nièces - Il vient d'emménager avec Mia, sa petite amie. - Il va devenir papa début août.
C’est avec surprise que Williams entra dans mon bureau après avoir ouvert ma porte avec un certain élan. Je relevais la tête dans sa direction, me demandant ce qu’il me voulait et ne compris pas tout de suite cet air furieux et fermé qu’affichait son visage. Bon, depuis son arrivée ici, nous n’avons pas eu l’occasion de faire connaissance et pour cause, il est assez froid et distant avec quasiment tous les gars. C’est un renfort tout droit venu des States, essentiellement pour les affaires terroristes qui prennent de plus en plus d’ampleur chez nous. Ca nous est arrivé que certains dossiers se croisent mais c’est tout pour le moment, le proc ne nous a jamais mis sur une affaire similaire et j’avoue que c’est tant mieux. J’ai pas confiance en lui. J’imagine que ce n’est pas évident de débarquer ici mais il nous regarde tous avec tellement de colère. Quoi qu’il en soit, je ne savais pas ce qu’il avait à débarquer ainsi dans mon bureau. Mais aussitôt il s’adressa à la jeune Charlie vers qui il s’approcha jusqu’à être à sa hauteur après lui avoir ordonné de se lever. "Récupère ta soeur, deuxième bureau à droite. Prenez un taxi, rentrez à la maison, je vais règler ça." Je restais pantois devant cette scène que je ne saisissais pas. Je n’avais vraiment pas notion que ce type était papa, même si en même temps, ça n’était pas écrit sur son front. Mais souvent on entend des bruits de couloirs, on en apprend un peu sur chacun…mais sur lui, Rien. Le brun restait impassible et me fixait du regard, me défiant du sien alors qu’il n’avait pas vraiment de quoi. S' il s’était agi de ma fille je pense que j'aurais aimé qu’un collègue s’occupe d’elle. Soit, la petite se leva sans attendre, un sourire un tantinet narquois au bout des lèvres et alla déposer un baiser sur la joue de Williams avant de se retourner vers moi et de me faire un doigt d’honneur. J’hallucinais.Sans sourciller elle sortit du bureau. “ A bientôt Charlie ! “ lançais-je assez fort pour qu’elle m’entende. J’étais persuadé que j'allais la revoir à un moment ou un autre. Le brun s’avança dans le couloir pour parler à la blonde qui continuait de s’éloigner. Je secouais la tête en retournant derrière mon bureau, j’avais l’habitude de ce genre de comportement mais cet américain me taper sur les nerfs avec ses airs supérieurs.
"Je ne savais pas qu'un Lieutenant traitait des petits dossiers de merde comme celui-là." Me lança-t-il après avoir levé les yeux au ciel. “Ecoutes j’ai juste voulu m’occuper d’elle comme ça faisait un moment qu’elle attendait.” Et puis merde, je n’avais quand même pas à me justifier à lui. “ Elle n’avait pas l’air à sa place, et comme elle n’a jamais voulu donner son nom, je ne savais pas que c’était ta fille. Sinon on t'aurait prévenu.” Sa façon de me regarder me rendait mal à l’aise, vraiment. Je ne le prenais pas contre moi car je sais qu’il regarde à peu près tout le monde comme ça ici mais quand bien même. Il s’avança vers moi et me pris le dossier des mains avant de le glisser dans sa veste. "Merci, mais je prends la relève." Il s'apprêtait à tourner les talons alors que je passais de l’autre côté du bureau pour m’appuyer contre celui-ci, sans quitter le brun du regard qui venait de me tourner le dos. “Tu sais, on est pas aussi con que tu le penses ici.Tu finira sûrement par t’en rendre compte si tu nous laisses une chance.”
Charlie était arrogante, au moins autant que moi. Je savais que j’avais des efforts à faire quand à l’éducation des filles, que je devais être d’avantage un exemple pour elle plutôt qu’un modèle biaisé qui de par mon mauvais caractère, leur montrait le chemin à ne surtout pas prendre. Je n’avais aucun doute concernant Mary qui ressemblait en tous points à sa mère au même âge. Charlie avait toujours été une enfant facile, joyeuse, intelligente, brillante… Mais depuis l’accident, elle s’était renfermée et devenait autant sanguine que moi. Le seul point positif, c’est qu’elle était devenue une battante, et je savais qu’elle s’en sortirait dans ce monde qui était tout sauf tendre. Mais Charlie n’était qu’une enfant. Bordel elle n’a que seize ans ! Je fronçais les sourcils en direction du Lieutenant qui venait de cuisiner ma nièce. Calme toi Williams, Charlie et Mary t’attendent à la maison ce soir et elles comptent sur toi. Mon plus grand défi était de ne pas lui en mettre une à ce bleu de merde.
“Ecoute, j’ai juste voulu m’occuper d’elle comme ça faisait un moment qu’elle attendait.” J’étouffais un rire en levant les yeux au ciel, mais préférais me la fermer pour ne pas lui rentrer dans le lard et lui faire voir à quel point je portais bien mon nom. Tous mes muscles étaient tendus. “Elle n’avait pas l’air à sa place, et comme elle n’a jamais voulu donner son nom, je ne savais pas que c’était ta fille. Sinon on t’aurait prévenu.” Cette fois je serrais les points “Je confirme, elle n’est pas à sa place ici et n'a rien à faire au poste de police.” J’avais tellement de rage qui bouillait en moi, je savais que les autres poulets regardaient dans notre direction, murmurant entre eux. Deux hauts gradés d’origine différentes avec une façon de faire différentes dans le même bureau qui ne s’étaient jamais adressé la parole alors que ça faisait plusieurs semaines que mes gars et moi étions arrivés dans ce poulailler, ça promettait de rapidement monter en tension. D’ailleurs, on pouvait sentir cet air lourd qui régnait dans son bureau. Une fois le dossier glissé dans ma veste en cuir et après avoir hoché la tête vers Michaël, un de mes soldats avec qui j’avais pu faire l’Afghanistan, je tournais les talons. Le British dans mon dos cru bon de rajouter une dernière remarque à mon égard. "Tu sais, on est pas aussi con que tu le penses ici. Tu finiras sucements par t’en rendre compte si tu nous laisses une chance.” Je sentais mes poils se hérisser dans ma nuque et un frisson de dégout me parcouru de la tête aux pieds. Alors toi. Je lâchais la poignée de la porte que je tenais dans ma main droite avant de me retourner pour lui faire face. “Ecoute Cup of Tea, je ne sais pas qui est l’intelligent qui vous a informé que vous n’étiez que des crétins, je suis même presque impressionné de savoir que tu peux lire dans mes pensées, mais rappel moi de payer une bière à ce gars.” Je tapotais doucement mes doigts dans ma paume de main, cette dernière me démangeait, mais ici, c’était tout sauf le bon endroit pour lui en coller une. “Je ne crois pas à la chance, mais au travail acharné. Donc avec tout mon respect Lieutenant By Heart, tenez-vous loin de ma nièce. Charlie a vu suffisamment de flics dans sa vie, pas besoin d’en rajouter une couche.” Etait-ce du mépris? Bien évidemment. Et alors que je m’apprêtait à le planter là, ayant dépensé suffisamment de salive à mon gout, mon regard se posa sur une photo ou je ne reconnu que trop bien la petite tête brune dessus. Mes sourcils se fronçaient d’avantage quand je compris que le gars en face de moi était Samuel, le nouveau gars de Mia, mon amie que je considérais de la famille. Et bien en vu de ce que tu sais, tu fais bien de penser que c'est un connard! Mia avait été la seule à qui Charlie avait accepté de s’ouvrir. J’attrapais machinalement la photo pour scruter son visage, passant mon doigt sur la photo avant de poser rapidement le cadre pour regarder le crétin en face de moi “J’espère qu’elle se remet bien… Si tu lui brise le coeur je te brise les genoux.”
occupations : Lieutenant dans la criminelle. Un métier où il passe tout son temps.
côté cœur : Totalement et inconditionnellement amoureux de Mia
Dévoué à son métier - celui-ci lui à coûter son mariage il y a deux ans et demi - Il a eu des soucis avec l'alcool suite à son divorce - Il a d'ailleurs pris l'habitude de boire un verre, ou plus le soir en rentrant lorsqu'il a besoin de déconnecter. - Sam est très proche de sa famille, ses parents, ses sœurs ses neveux et nièces - Il vient d'emménager avec Mia, sa petite amie. - Il va devenir papa début août.
Alors que Williams avait la main posée sur la poignée de la porte de mon bureau, il fit finalement volte face en ma direction après ma dernière remarque. Ayant déjà l’air si dur, il le paraissait encore davantage, je voyait bien qu’il serrait les poings et à sa manière de me regarder je devinais son envie de m’en mettre une. Ce type était encore plus sanguin que je ne le pensais, il n’y avait après tout pas de quoi se mettre dans un tel état. “Ecoute Cup of Tea, je ne sais pas qui est l’intelligent qui vous a informé que vous n’étiez que des crétins, je suis même presque impressionné de savoir que tu peux lire dans mes pensées, mais rappel moi de payer une bière à ce gars.” Je laissais échapper un léger rire tout en secouant la tête. “Je ne crois pas à la chance, mais au travail acharné. Donc avec tout mon respect Lieutenant By Heart, tenez-vous loin de ma nièce. Charlie a vu suffisamment de flics dans sa vie, pas besoin d’en rajouter une couche.” Qu’il était suffisant avec cet air supérieur qu’il se donnait. Le genre de type que j’avais en horreur. Ce culot américain mêlé à ce caractère dur et distant qu’on la plupart des militaires en plus de cette espèce de pédence qui était certainement accentuée par le charisme qu’il dégage m'horripilaient. Au moins je savais à présent que Charlie n’était pas sa fille mais sa nièce. A voir sa manière de faire avec elle, elle m’avait certainement dit la vérité à propos de ses parents. Néanmoins j’avais du mal à imaginer ce type s’occuper de deux jeune filles, seul qui plus est car de ce que j’en sais, il est célibataire. Du moins pas marié. Encore une fois, mine de rien il me mouchait à nouveau car je ne voyais pas ce que je pouvais bien répondre à ces tirades. Alors qu’il était vraisemblablement sur le point de quitter une bonne fois pour toute la pièce, je vis que son regard s’arrêta sur le cadre posé sur mon bureau, même si là encore il fronçait encore davantage les sourcils. Dans ce cadre, sur lequel je jetais un coup d'œil à mon tour, se trouvait une photo de Mia et moi. Je souris en repensant au jour où cette photo avait atterri ici. C’était Mia, la veille de son hospitalisation, qui était venue mettre en place ce cadre sur mon bureau, me disant qu’elle venait marquer son territoire. Même si je n’aimais pas trop exposer ma vie privée ici, j’étais forcé d’avouer que ça ne me déplaisait pas de retrouver son petit minois sous mes yeux quand je me retrouvais fermé entre ces quatre murs. “J’espère qu’elle se remet bien… Si tu lui brise le cœur je te brise les genoux.” Mon sourire se dissipa en un instant et ce fut à mon tour de froncer les sourcils tout en relevant la tête vers le brun. Quoi ? D’où diable pouvait-il bien connaître Mia au point de savoir pour sa toute récente intervention ? Et mais bon sang, il se prenait pour qui à me mettre en garde comme ça ? Ce fut à mon tour de me tendre, d’autant lorsque je le vis passer un doigt sur la photo, au niveau du visage de ma petite amie. “ Tu connais Mia?” Bien sûr qu’il semblait la connaître mais j’étais tellement surpris, que j’espérais encore qu’il fasse erreur même si ce n’était pas possible apparemment vu ce qu’il savait. “ Tu te prends pour qui en fait à me menacer ? Je pense pas qu’elle ait besoin de toi pour se défendre et notre histoire ne regarde que nous.” Vraiment c’était le summum cette fois, je n’en revenais pas. Au delà du fait que Mia et moi sommes ensemble, nous nous connaissons depuis plus de quinze ans. Ce n’est donc quand même pas lui qui va me dire comment je dois me comporter avec elle !
Je voyais que le fait d'évoquer mon amie au Lieutenant en carton le fit froncer les sourcils. "Tu connais Mia?" Un petit rictus se posa sur mes lèvres et je reposais la photo à sa place avant de planter mon regard dans le sien. Et ouais ma gueule, je connais ta gonzesse, et pas qu'un peu. J'avais enfin envie de sourire, l'idée de le piquer m'enchantait. "On a une petite histoire elle et moi"Oh oui Parker, j'aime tellement te voir froncer les sourcils. J'haussais les épaules, essayant de me concentrer sur le fait de ne pas trop en dire. A sa place j'aurais pété un cable et ne me serait pas gêné pour m'en coller une. Même s'il ne s'était -presque- jamais rien passé entre Mlle Williams-Davis et moi, le fait que son abruti de mec puisse penser le contraire ne me dérangeait pas, bien au contraire, qu'il y croit, ça lui donnera une bonne raison de ne pas m'apprécier et de ce fait, de rester loin de moi. Mia était la marraine des filles, et si un jour il devait malheureusement m'arriver quelque chose, j'avais fait en sorte à ce que Damian et Mia soient les personnes en charge de mes nièces, j'avais une confiance aveugle en eux, et j'étais reconnaissant envers Damian d'avoir mis une femme comme Mia sur la route de Charlie et de Mary, elle était comme une deuxième maman pour elles, et pour ce, elle avait une place à jamais au sein de ma famille. Elle était présente pour elles depuis le début d'une façon dont je n'étais pas capable. Shakespeare me sorti de mes pensées et je fronçais à nouveau les sourcils "Tu te prends pour qui en fait à me menacer ? Je pense pas qu’elle ait besoin de toi pour se défendre et notre histoire ne regarde que nous" relevant la tête dans sa direction. J'avais machinalement fait un pas vers lui, il était à porté de main. Je m'imaginais déjà lui exploser la face contre le bois de son bureau, mon poing était lourd et je pouvais déjà entendre le bruit que ferait sa mâchoire ainsi que la lourdeur de mes os contre les siens quand ma droite lui aura salué le visage. "Julian Luke Williams, Sergent Brigadier dans la US Army" Je le regardais de la tête aux pieds, ma mâchoire se crispait et mes muscles se tendaient d'avantage et je lui lançais un regard noir avant de ne pousser l'arrogance "Autre chose 'Mon Lieutenant'?" J'avais presque craché ces mots, Dieu savait à quel point j'avais cette envie urgente de lui en coller une, et je soutenais de nouveau son regard "Je ne doute pas que Mademoiselle Williams"dans tes dents Cup of Tea "n'aura du mal à se défendre, poulet ou pas poulet pour lui faire face." Je n'étais plus qu'à quelques centimètres de son visage, l'air dur et je pouvais entendre la voix de Davon crier mon nom depuis l'autre bout du poste de police et sans même jeter un regard dans sa direction je levais la main comme pour dire que je gèrer la chose "Je me permets juste, Lieutenant peu importe qui tu es, d'affirmer qu'il vaudrait mieux que le gars qui fréquente mon amie prenne soin d'elle et ne se foute pas de sa gueule." Je repensais à ce que m'avait dis Damian à son sujet et je fronçais un peu plus les sourcils "Etant la marraine de mes nièces, ça me regarde suffisamment. Donc ne te fou plus d'elle comme tu l'as fais. Samuel c'est ça?" J'étouffais un rire et hochais la tête "Donc oui, portes plainte d'avance Sammy Sam, parce que je n'hésiterais pas à une fois de plus péter la gueule à un abruti de flic s'il le fallait." Je l'avais regardé droit dans les yeux avant de lui montrer son graton qui était au milieux de son torse "Avec plaisir que je retire le miens pour qu'on règle cette histoire sur le parking si ça ne plait pas au Lieutenant By Heart." Qu'est-ce que j'avais dis dejà ? Ah oui, être plus responsable et moins impulsif pour être un bon exemple pour les filles... Connard de flic.
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