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« Aimer, c'est préférer quelqu'un d'autre à soi-même » |DYLAN|

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Jamie Harding Castle
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Jamie Harding Castle
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« Aimer, c'est préférer quelqu'un d'autre à soi-même »

« Bonjour Jamie, ici le Docteur Matthews. Je vous téléphone concernant votre rendez-vous de la semaine prochaine. Il y a encore quelques examens que j’aimerais effectuer avec vous, avant votre prochain protocole d’insémination. Rappelez-moi dès que vous avez ce message, merci. Bonne journée »

Je raccroche. Je soupire. Je suis découragée. Au bout de ma vie.
Bref. J’ai complètement oublié ces histoires d’inséminations.

Pire encore.
Je n’ai pas annulé.  

Dylan est parti de la maison il y a plus de six mois de cela déjà et je n’ai pas encore fermé mon dossier médical. J’aurais dû pourtant mais je ne l’ai pas fait. La meilleure chose à faire, c’est de rappeler mon médecin et d’annuler mes rendez-vous. J’inspire profondément. « C’est aussi simple que ça ! » Je compose le numéro, ça sonne. Une fois, deux fois, trois fois... Mes mains commencent à trembler et je commence à avoir des bouffées de chaleurs. OH !! Il se passe quoi là ? Je raccroche. Je n’y arrive pas. Pourquoi ? Je l’ignore. Il me faut quelques minutes pour reprendre mes esprits et y voir un peu plus claire. Ce n’est pas sorcier de rappeler son médecin et lui dire que mon parcours se termine ici. Je n’ai plus de partenaire et j'en souffre énormément. J’ai cru qu’on allait avoir une belle vie de couple, une belle vie de famille mais à l’heure d’aujourd’hui, je n’ai rien. Et ce n’est pas faute d’avoir essayé, merde !!! Il me manque. Je l’aime autant que je le déteste. Et je vous assure que ressentir un conflit pareil en moi est très déstabilisant. On culpabilise, et l’instant d’après on se dit que ce n’est pas notre faute. Et vice versa. Encore et encore. Indéfiniment.

Enfin, je suis à la maison. Après le message sur ma boite vocale de ce matin, ma journée m’a semblé extrêmement longue. En fait, j’ai eu un mal fou à me concentrer sur mes dossiers et avec mes quelques patientes. Pas de naissance aujourd’hui, mais beaucoup de visites de routine. Ma chef de service m’a d’ailleurs dit à plusieurs reprises que j'étais comme déconnectée par moment. Alors quand je dis qu’il était temps que j’arrive chez nous, ce n’est pas pour rien. Il est assez tôt, Dylan n’est pas supposé arriver avant une bonne heure et demi. Son texto laissé sur mon cellulaire quelques heures plus tôt me disait qu'il allait passer à la maison récupérer quelques documents importants qui se trouvent dans son bureau. Ça me perturbe un peu.

Un peu ? Non, beaucoup!

Je file sous la douche, me sèche et je vais pouvoir enfin me détendre Je débouche ensuite une bouteille de vin rouge. J’en ai carrément besoin. Le premier verre passe tellement bien que je m’en sers un deuxième que je compte savourer lentement cette fois. A cet instant, j’entends une portière de voiture claquer et je me précipite à la fenêtre en même temps de Cece. C'est d'un ridicule, vraiment! Je lui jette un regard « Il ne vient pas pour nous Cece » Je lui caresse la tête. C'est une brave fille. Elle remue la queue en pleurant. Elle ne l'a pas vu depuis des lustres, tout comme moi mais disons que nous ne ressentons absolument pas la même chose à ces... « retrouvailles ». Elle est impatiente, s'élance vers la porte de la cuisine pour pouvoir l’accueillir comme le ferait  quotidiennement un chien avec son maître. Moi j'ai la gorge qui se noue, mon cœur qui s'emballe et mes jambes qui flageolent. Je le vois s'avancer dans l'allée de notre jardin et je me pince les lèvres. Hum, est-ce que j'ai encore le droit de faire machine arrière ? Une urgence à l'hôpital !! Ce serait une bonne idée ? Ou alors, j'éteins les lumières en vitesse et fait mine de rien, genre j'suis pas là ?

Trop tard.
Il sonne à la porte.
Cece aboie, remue toujours la queue. Elle ne tient plus en place, prête à bondir sur lui !
Je ne peux plus reculer. Je dois lui faire face.

Je me racle la gorge et m'avance d'un pas nonchalant vers la porte d'entrée. J'inspire profondément. Le petit miroir se trouvant juste à côté de l'entrée me permet de voir si je suis présentable. Je passe ma langue sur mes lèvres, replace quelques mèches de cheveux vers l'arrière, je vérifié mon haleine fraiche (Très important), etcétéra... Bref J'ouvre la porte.

Cece bondit vers Dylan. Je crois qu'elle n'attendait que ça, pauvre petit amour ! « Doucement ma belle ! » Dis-je calmement en attrapant ma chienne par son collet. Je n'ose pas regarder Dylan directement dans les yeux. Il me faut toute la volonté du monde pour rester calme et ne pas me mettre moi aussi a bondir sur mon mari. Parce que oui, Dylan est encore mon mari même si nous vivons séparément. Il me manque et dire le contraire serait mentir mais c'est la vie... « Entres, je t'en prie...» ©️ 2981 12289 0


Dernière édition par Jamie Harding Castle le Sam 19 Fév - 15:56, édité 1 fois
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Dylan Castle
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Il y a déjà deux mois que je repousse ce moment mais mon notaire a été claire, si je veux garder la maison dans laquelle je suis actuellement je dois absolument lui ramener un document qui se trouve dans NOTRE maison. J’aurai pu simplement vérifier son planning et passer à un moment où Jamie n’était pas là mais sans vraiment savoir pourquoi, j’ai eu peur, peur qu’elle change de planning au dernier moment, peur qu’elle découvre après que j’étais passé, peur de sa réaction…
Je lui ai donc envoyé un sms hier pour lui dire que je passerai le lendemain, récupérer un document. Quand on y pense, c’est étrange de devoir envoyer un sms pour revenir dans sa propre maison. Et en même temps, c’est moi qui ai choisi d’en partir, alors je ne peux pas faire irruption comme ça me chante.
En me levant ce matin, je ressens une inquiétude. Je connais Jamie, je nous connais ^^ et je ne sais pas comment cela va se passer. Alors en sortant de la douche, je me fais une promesse à moi-même, je rentre dans la maison, je prends mon papier et je ressors ! Parole de scoot !!
La journée passe plus vite que je ne l’aurai voulu et je me retrouve garer devant cette maison, devant notre maison en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Je suis sûre qu’elle sait que je viens de me garer, Cécé aussi et pourtant je prends un peu de temps avant de descendre de la voiture, essayant de me convaincre que dans moins de deux minutes je serai revenu à ma voiture. Pourtant j’ai les mains moites, le cœur qui bat à cent à l’heure et je le sens cette visite ne va pas se passer comme prévu.
Je ferme la voiture et je m’avance d’un pas décidé vers la maison. Je ne dois pas flancher, je ne dois pas flancher… si je suis parti, il y a six mois c’est parce qu’il y avait de bonnes raisons. Je suis devant la porte et je ne sais pas si je dois utiliser mes clés avec lesquelles je joue depuis tout à l’heure sans en avoir vraiment conscience ou si je dois sonner. Finalement, je préfère sonner.
La porte s’ouvre alors et Cécé me saute dessus. On dirait bien que je lui ai manqué… est-ce la seule à qui j’ai manqué ?? Non je ne dois pas penser à ça. Jamie la retient sans même un regard vers moi et me propose d’entrer. « Merci, je n’en ai pas pour longtemps… » répondis-je sans la quitter du regard.
Elle n’a pas changé, elle est toujours aussi belle. Je referme la porte derrière moi et Cécé se calme un peu, ce qui permet à Jamie de la lâcher. Je ne sais pas vraiment quoi dire, ni quoi faire. C’est aussi ma maison bien sûr et je sais exactement où se trouve mon bureau pourtant je n’ose pas y aller. Je me passe alors une main dans les cheveux, essayant de cacher au mieux mon anxiété avant de lâcher « Tu as l’air d’aller bien… »
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« Aimer, c'est préférer quelqu'un d'autre à soi-même »

Je laisse échapper un rire. Je me pince immédiatement les lèvres pour stopper mon élan. Est-ce que j’ai l’air d’aller bien, d’après vous? Je ris. Mais c’est nerveux. Je ne me voulais pas drôle du tout et la situation n’est absolument pas amusante. J’ai l’air d’aller bien… j’ai passé une journée merdique entre angoisse et choix à faire. Il ne le sais pas lui… il ne sait pas que je suis partagée entre mon amour pour lui et mon amour pour la maternité. Faudrait-il que je lui en parle? Je ne sais pas si c’est le bon moment d’ailleurs. Il est venu récupérer quelque chose d’important dans son bureau. Il n’est pas là pour nous. On s’est évités pendant ces six derniers mois. Pas un appel, pas un message, pas même une discussion à l'hôpital en six mois !!! Le vide total. Le silence complet. (Ok, on a compris) lorsque j’ai vu son nom s’afficher sur mon cellulaire aujourd’hui, mon estomac s’est noué. Il y avait un mélange d’angoisse et d’excitation. Avant même s’ouvrir son message je me suis demandée s’il m’avait écrit un joli petit message…  

Pitoyable…
C’est là, la parfaite femme mariée délaissée qui espère encore que son mari revienne à la maison.  

Oui c’est pitoyable mais que voulez-vous, l’amour fait ça. L’amour nous fait faire des choses absurdes et des choses merveilleuses. Je ne sais pas dans quelle catégorie me mettre pour le moment mais si Dylan avait eu l’intention de revenir vivre chez nous, je crois qu’il l’aurait déjà fait. A moins que cette visite de ce soir soit une bonne excuse pour y songer

Doublement pitoyable!
Arrête de te faire du mal, Jamie


« J’ai l’air d’aller bien? » Je hoche la tête par l’affirmative. « Oui je vais bien! » Je sais que je ne suis pas très convaincante mais au moins, j’essaie. Cece tourne autour de Dylan. Ça se comprend d’ailleurs. Elle est avec nous depuis presque sept ans. Mon Dieu c’est bientôt notre anniversaire de mariage !!! Ça, ça m’était complètement sorti de la tête. En l’espace d’un millième de seconde, je me souviens.

Je me souviens de nos premières minutes dans cette maison. J’avais les yeux bandés « Ne triche pas stp! » je trépignais d’impatience avec ce drôle de petit bruit. Vous savez comme les p’tits cris d’une souris  qui accompagnent cet état d’énervement joyeux. Où m’avait-il emmenée? Il y avait un vent froid ce jour-là et je me rappelle que j’avais les doigts de pieds gelés puis les lèvres sèches. Je supposais aussi qu’elles devaient être légèrement cyanosées. Il me fait faire quelques pas, j’entends sous mes pieds un plancher qui craque. Tout à coup, il fait nettement plus chaud. L’odeur de la peinture fraîche se faufile dans mes sinus. Dylan me tient toujours par le bras pour me faire avancer un peu plus. Le doute s’empare de moi, mais au fond je sais où je suis. Il me demande de garder les yeux fermés tout en retirant ce bout de tissu qui m’avait plongée dans le noir quelques instants plus tôt. « Tu es prête ma chérie? » m’avait-il soufflé dans le creux de mon oreille. Un frisson s’empare de moi. Il me faut quelques secondes pour que ma vue s’acclimate à la lumière. Cette lumière tamisée fait toute l’ambiance de cette superbe demeure. Je me trouve dans cette cuisine immense, vide mais tellement chaleureuse.  

A présent, plus de doute.  
C’est chez nous.

J’essaie tant bien que mal de reprendre le contrôle de mon corps mais c’est impossible. Je suis en train de sautiller sur place « Mon Dieu, Dylan !!! Ne me dit pas que… ne me dis pas que… » Ouiiiiiiiiii c’est notre maison! Je me souviens avoir ressenti un immense bonheur m’envahir toute entière. Il venait de nous offrir le début de notre avenir -étape suivante après notre mariage. Mais pour faire les choses bien, mon mari m’a prise dans ses bras pour que je puisse passer la porte de notre nouveau cocon d’amour comme le veut la tradition des jeunes mariés. À cet instant j’étais si fière d’être devenue Madame Castle. Mon mari était doux et très sensible à mes besoins. Des fois je me demande si j’ai mérité tout cette attention, cette douceur de sa part alors que je ne suis même pas capable de lui donner ce qu’il désire le plus au monde.  

Non je ne vais pas bien. Pourtant, il faut absolument que je me ressaisisse. Je ne veux pas lui donner l’image de cette pauvre femme amoureuse abandonnée par son mari qui espère son retour même si c’est exactement ce que je suis. Une chance que ce soit une grande ville, tous les regards ne sont pas rivés sur nous. Dans une petite ville, notre sort aurait été différent. « Tu sais où se trouve ton bureau » dis-je. C’est tellement malaisant comme situation. D’un côté j’ai ce besoin inexplicable de faire bonne figure, d’avoir une belle attitude, lui plaire tout simplement et d’un autre côté, j’aimerais me transformer en petite souris pour pouvoir me cacher dans un petit trou et n’en sortir que lorsqu’il sera parti. Depuis son départ, je n’ai rien changé dans notre maison. Tout est exactement là où ça doit être. Les seules choses qui manquent, ce sont ses effets personnels. Le côté de sa penderie dans notre chambre est vide, sa table de nuit est vide, sa brosse à dents n’est plus à côté de la mienne, etc. Même si ce ne sont que de petites choses, pour moi c’est énorme.

Cece attend.

Elle attend sans doute qu’il s’occupe d’elle. Elle est très calme. Une brave chienne. Heureusement qu’elle est là sans quoi je me sentirais seule dans cette immense maison. Elle m’aide à ne pas perdre pieds, puis c’est tellement plaisant de l’avoir avec moi. Une compagne fidèle ça ne se trouve pas a tous les coins de rues, hein!

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Au moment où ces mots « tu as l’air d’aller bien… » sortent de ma bouche, je sais que je n’aurai pas du dire ça. Parce que soyons honnête, est-ce que nous allons bien tous les deux, est-ce que nous allons vraiment bien depuis que… depuis que ça n’a pas marché… encore et encore… Elle répète ma phrase comme pour se donner une certaine contenance, puis les mots qui sortent de sa bouche me disent ce que j’ai envie d’entendre elle va bien mais tout le reste de son corps me dit le contraire. Il y a encore six mois, je l’aurai pris dans mes bras, il y a encore six mois si je l’avais vu dans cet état, j’aurai tout fait pour la rassurer mais je ne crois plus en avoir le droit aujourd’hui.
Par ces mots, elle m’invite ensuite à faire ce pourquoi je suis venu aujourd’hui, alors sans rien ajouter de plus, je commence à m’avancer vers mon bureau pourtant Cécé ne bouge pas. Elle attend comme un signe de ma part, je tape alors sur ma cuisse comme je l’ai fait si souvent et je la vois remuer la queue et venir avec moi. J’entre dans mon bureau sans me retourner, j’ai peur… j’ai peur de voir ce que j’aurai voulu voir il y a six mois, j’ai peur de voir qu’au final Jamie a besoin de moi, ce que je ne voyais plus il y a six mois. Je ne dis pas que c’est uniquement de sa faute, je pense que nous sommes responsables tous les deux mais j’avais l’impression à ce moment là que Jamie n’avait plus besoin de moi. Et comme pour me protéger, je referme la porte du bureau derrière moi.
Je m’assoie sur ma chaise et comme à son habitude Cécé vient poser son museau sur ma cuisse. Je la caresse tendrement en tentant de reprendre pied. Je souffle un bon coup et j’ouvre un tiroir de mon bureau machinalement. J’ai l’impression de ne plus savoir pourquoi je suis venu ici aujourd’hui et ça me fait un bien fou d’être là. Est-ce que Jamie serait d’accord pour que je prenne Cécé de temps en temps avec moi, cette chienne me manque tellement ?  Dans ce tiroir, je retrouve alors un écrin qui contient un collier que j’avais acheté à Jamie pour notre anniversaire de mariage. Un rapide calcul dans ma tête et oui, c’est demain notre anniversaire de mariage, comment ai-je pu l’oublier ?
Alors que je suis perdu dans mes pensées, je vois la poigné de la porte bouger, et je me rappelle alors que je suis venu chercher un document pour l’achat de ma nouvelle maison. Mon notaire me tanne depuis deux mois. Deux mois que je réfléchis, deux mois que je me pose une seule et unique question : est ce que c’est vraiment fini ?? Et je suis persuadé au fond de moi que si je finalise mon achat, ce sera définitivement fini…
La porte s’ouvre alors sur Jamie, le tiroir contenant l’écrin est toujours ouvert et le document que je cherche est posé sur mon bureau, et à ce moment là, mon regard croise celui de Jamie : "J'ai trouvé, c'est bon..." 
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« Aimer, c'est préférer quelqu'un d'autre à soi-même »

Dylan quitte la cuisine, suivie de Cece et il me faut beaucoup de maîtrise pour ne pas faire la même chose. Mon regard se pose alors sur mon verre de vin de tout à l’heure. Oh ! Bonne idée. Un autre verre ne me fera pas de mal et puis c’est pour me donner un peu de courage à la situation… Mon dieu que c’est tendu ici! Je porte la coupe à mes lèvres et le liquide s’y trouvant à l’intérieur descend d’une traite. Ça fait du bien, vraiment. Malgré tout, mon estomac reste noué depuis qu’il est arrivé. J’appréhendais tellement cette visite puis finalement ça se passe plutôt bien [pour le moment] On était tellement heureux tous les deux avant ça. Avant ces histoires de bébés. Mon rêve le plus cher est de devenir maman et je sais que pour Dylan c’est très important d’être papa aussi. Nous avons fait notre jeunesse et je ne crois pas regretter quoi que ce soit de mon passé. Nous sommes accomplis professionnellement, nous nous sommes mariés et nous avons acheté cette maison. Notre maison. Nous avions tout.  

Tout, sauf un enfant.  

J’ai beau chercher au plus profond de ma mémoire, je ne trouve pas ce moment où tout a dérapé. Parce que oui, tout est parti en vrille dans notre mariage mais je ne sais pas quand. On se connaît depuis quoi? Une dizaine d’année. On ne s’est pas précipité dans le mariage, nous avons fait les choses dans l’ordre alors pourquoi ce n’est plus pareil aujourd’hui? Pourquoi on ne pourrait pas faire les choses bien encore une fois? Il faut que je lui dise. Il faut qu’on en parle, je dois savoir. Je dois savoir si notre mariage est vraiment fini ou s’il y a encore quelque chose à sauver? Notre anniversaire de mariage est demain et on n’est pas censé vivre comme ça. Est-ce que je suis prête à tout laisser tomber? Le plus important c’est ; Suis-je prête à renoncer à lui ? A renoncer ce à quoi nous nous nous sommes efforcés de construire ensemble durant ces sept années de mariage. Un autre verre pour un peu plus de courage. Je soupire très fort. Une chance que je sois seule dans la cuisine parce que je ne suis pas discrète. Je me suis autorisée à rêvasser un peu de nos moments passés. Je ne regrette aucuns d’entre eux, je sais que j’ai été heureuse avec Dylan je ne pourrais jamais lui en vouloir pour ça.  Aujourd’hui, je lui en veux pour avoir fui nos problèmes au lieu de trouver une solution pour arranger les choses entre nous. Est-ce à moi à faire le premier pas dans ce cas ? Mais si essayer me montrait finalement notre fin ? J’ai peur de l’avenir. J’ai peur de voir les choses en face alors je fais comme lui. Je fuis nos soucis.

Je dépose mon verre sur le comptoir avant de me diriger sans un bruit vers son bureau. La porte est fermée et je pose juste ma main sur la poignée. J’attends quelques instants. Instinctivement je colle mon oreille contre la porte mais je n’entends absolument rien. Je me décide à ouvrir cette porte. Je me racle la gorge, il est assis -là. Je crois même l’avoir interrompu dans ses pensées. Cece est à ses côtés. Cette chienne m’étonnera toujours de son calme. On dirait que tout est redevenu comme avant. Elle a l’air paisible. Je croise les bras et me colle à l’embrasure de la porte sans quitter son regard. Il a trouvé ce qu’il était venu chercher. Je ne peux m’empêcher de me questionner là-dessus. Que cherchait-il ? Et pour quoi faire ? Évidemment, je ne lui demande pas, après tout ce ne sont pas mes affaires... Du moins je suppose. Est-ce le moment de lui en parler ? De lui demander où l’on va tous les deux ? J’inspire profondément

Je me jette à l’eau. « J’ai demandé mon transfère dans une clinique privée... Je pars la semaine prochaine » Je serre les dents. Non ce n’est pas ça qu’il fallait que je lui dise. J’allais lui dire oui mais pas maintenant.

Quand alors ? Quand tu serais partie?
Surement...


« Je ne voulais pas que tu l’apprennes par quelqu’un d’autre, donc... » J’aurais préféré lui demander si c’était fini entre nous et puis finalement lui dire que je quitter l’hôpital royal ce n’était pas plus mal. Il m’évitait depuis des mois et ma chef qui connaissait ma situation, avait fait en sorte de ne pas me faire travailler avec lui. J’avoue que ça m’a bien aidé à me concentrer sur mon travail et pas sur Dylan. Travailler avec lui après notre rupture ne m’aurait certainement pas aidé à aller de l’avant alors si quitter l’hôpital aide davantage, alors pourquoi pas...

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Lorsque mon regard croise celui de Jamie, alors qu’elle vient d’entrer dans le bureau et que deux choix s’offrent à moi, je lui dis que j’ai trouvé ce que je suis venu chercher mais encore à ce moment-là je ne suis pas sûre moi-même de ce que c’est. Est-ce que j’avais besoin de revenir ici pour me confirmer que notre couple doit se donner une autre chance ? Ou au contraire, est-ce que je réalise que c’est réellement fini et que je vais pouvoir finaliser l’achat de ma nouvelle maison ? Je n’arrive pas à me décider. Ce que nous avons vécu, Jamie et moi, même si elle ne connait pas tout de moi, a été l’une des plus belles choses qui me soit arrivé dans la vie. Elle a su me faire à nouveau croire en l’amour, elle a su me redonner espoir en un avenir que je croyais perdu à jamais.
 
Je m’apprête à attraper l’écrin lorsque Jamie m’annonce but en blanc qu’elle a demandé son transfert dans une clinique privé, et qu’elle part la semaine prochaine. Alors finalement, c’est fini… elle a pris la décision à ma place. Je referme le tiroir d’un geste brusque, je n’en ai plus besoin et j’attrape le document pour finaliser mon achat. Si elle part, c’est qu’elle non plus ne croit plus en nous. Si elle n’y croit plus, comment pourrais-je y croire ? Je me relève, Cécé toujours à côté de moi et je contourne le bureau quand elle ajoute qu’elle préfère me l’apprendre elle-même. Je soupire un bon coup, je sens que je ne vais pas repartir aussi vite que je l’aurai voulu. Enfin si… je pourrai repartir comme si de rien était, prendre mon papier, lui souhaiter bonne chance pour sa mutation, et partir… mais est-ce vraiment ce dont j’ai envie ? Est-ce que je veux vraiment que notre histoire s’achève comme ça ?
 
Je serre ma main sur mon papier et malgré la promesse que je m’étais faite à moi-même, je lui lance beaucoup plus durement que je l’aurai voulu : « Enfin soyons honnête tous les deux, si je n’étais pas venu ici aujourd’hui, tu ne m’aurais rien dit, n’est-ce pas ? »
 
Je le sens, Cécé aussi, je suis entrain de m’emporter. Cécé tourne autour de moi, une manière sans doute à elle de vouloir me calmer. J’aurai du partir comme je me l’étais promis mais je sais que maintenant c’est trop tard, je sais que nous devons finir cette conversation, je sais qu’il faut enfin qu’on se dise les choses alors j’ajoute rapidement : « Tu serais partie comme si nous… comme si ce que nous avons n’avait jamais existé, n’est-ce pas ? »
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« Aimer, c'est préférer quelqu'un d'autre à soi-même »

Ce n’est pas ce que je voulais dire.

Ce que je voulais dire c’est « Que pouvons-nous faire pour sauver notre mariage ? » mais au lieu de ça, je lui ai parlé de mon départ pour cette clinique privée. Je sais, j’aurais dû lui en parler plus tôt mais en même temps, il est devenu un fantôme dans ma vie. Je suppose qu’inconsciemment je veux le faire réagir. C’est lui qui est parti et non le contraire. Il ne peut pas m’en vouloir de faire la même chose que lui. Même si nous ne travaillons plus ensemble parce que ma chef fait en sorte que cela ne se produise pas, j’ai besoin de m’éloigner. M’éloigner de ces souvenirs pour avancer. On a vécu tellement de choses dans cet hôpital, dans ses couloirs... Dans la réserve du premier étage. Je me rappelle de nos premiers rendez-vous secrets dans ce local de produits ménagers. Ces baisers fougueux échangés, Ces mains qui se baladent et s’attardent sur certaines parties du corps... Dans les couloirs, c’était surtout des regards volés, déguiser en caresses... On s’aimait vraiment beaucoup et ces moments-là me manquent. Être en présence de celui sans qui on ne peut vivre fait horriblement mal. Dresser ce mur entre nous pour se protéger ne me semble pas être la meilleure des idées mais au final, on s’est éloignés et je ne suis pas sûre qu’on puisse vraiment y remédier. Il s’emporte alors que je suis toujours bras croisés dans l’embrasure de la porte. J’ai piqué où ça fait mal, pourquoi ? Je ne suis pas certaine de comprendre sa réaction. Mais il a raison sur un point, je ne comptais rien lui dire sur mon départ. A quoi bon mentir ? Mais de là à imaginer un seul instant que notre mariage n’a pas compter pour moi, c’est se fourvoyer. « Tu as raison sur une chose... » Je suis d’un calme légendaire et c’est la première fois que cela m’arrive. Je me veux sereine et éviter de monter le ton. Je risque d’envenimer les choses entre nous. « … je n’allais rien te dire sur mon départ. Ça fait six mois qu’on ne se parle pas, qu’on ne travaille plus ensemble... Tu n’aurais même pas remarqué mon absence... » Je décroise les bras et me mordille la lèvre inférieure comme pour réfléchir à mes prochaines paroles, comme pour peser le poids de mes mots. Je m’approche alors de mon mari. Il bouillonne, je le ressens en moi. Cece aussi d’ailleurs, elle vient s’asseoir juste entre lui et moi et machinalement je pose ma main sur sa tête afin de la flatter pour qu’elle reste tranquille. « … mais iiiiimaginer... » En insistant bien sur ce mot « une seule seconde que nous deux ça n’a pas compter, c’est que finalement t’as rien compris du tout Dylan ! » s’acharner à mettre tout en œuvre pour avoir cette vie de famille que l’on voulait tous les deux n’ont pas été sans conséquences, je le sais aujourd’hui mais ça en valait la peine dans le sens qu’il n’y a pas meilleure preuve d’amour que l'acharnement. Se battre corps et âmes pour créer ce petit être qui serait le fruit de notre amour, en mon sens ce n’est pas faire comme si ça n’avait jamais existé. Alors je crois que moi aussi, je commence à bouillonner. Je m’étais promise de ne pas m’emporter parce que je sais que ça ne va pas aller en s’arrangeant mais j’ai aussi besoin de sortir cette fureur en moi. Ma voix se transforme, des sanglots remontent dans ma gorge et malgré moi, mes yeux s’embrument. Je suis si proche de son visage que je ne peux plus avancer. « Je t’ai tout donné, j’ai mis mon corps à disposition pour pouvoir te donner ce bébé, je me suis acharnée à essayer encore et encore pour que cette fois-ci ça marche... Je suis sans doute responsable en partie à ce qu’on s’éloigne Dylan, mais ce n’est pas moi qui suis partie... N’inverse pas les rôles !!! C’est toi qui fais comme si ça n’avait jamais existé ! » J’inspire profondément pour retrouver ce calme que j’avais au départ. Bien évidement je n’y arrive pas. Je remets une distance entre nous, c’est ce qui va m’aider je crois.

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Je n’arrive pas à croire ce qu’elle vient de m’annoncer, je sais que les choses ne sont pas ce qu’elles devraient être entre nous, je sais que moi aussi j’ai abandonné, mais j’espérais tellement qu’elle, elle tiendrait, qu’elle serait ce qu’elle a toujours été pour moi, cette encre qui me permet de tenir, de croire, d’espérer à des jours meilleurs. Et là tout s’écroule, notre séparation devient définitive, notre avenir se dissout comme un nuage de fumée et je ne peux pas m’empêcher de lui dire ce que j’en pense, pas forcément de la meilleure manière qui soit, je le reconnais.
Toujours les bras croisés dans l’encadrement de la porte, elle reconnait que si je n’étais pas venu ce soir, elle ne m’aurait rien dit, et j’ai l’impression que mon cœur explose en mille morceaux mais je ne dois pas, je ne veux pas le montrer. Mais quand elle ajoute que je ne l’aurai pas remarqué, je ne peux pas rester de marbre, comment peut-elle ne serait-ce que le concevoir ? Je le concède, nous ne nous sommes pas revu depuis six mois, mais certains collègues me parlaient d’elle sans forcément le vouloir, sans vouloir faire d’histoire, juste un mot par ci, une anecdote par là… Je bouillonne et je le sais, elle le ressent mais elle ne me laisse pas le temps de lui répondre, elle décroise ses bras et s’avance vers moi, en se mordillant la lèvre, que j’aime quand elle fait cela. Elle est si près de moi que je crois que je pourrai l’embrasser en avançant juste un peu mais ce qu’elle me dit, me refroidit. Elle accentue ses propos en m’appelant par mon prénom, ce qu’elle n’a pas refait depuis que nous sommes ensemble sauf quand elle voulait me montrer qu’elle n’était pas contente, comme ce soir. Je sais que notre histoire a compté pour elle aussi, ce que je voudrais c’est savoir si elle compte toujours, si je compte toujours.
Elle s’éloigne un peu de moi, alors que son comportement change, des larmes arrivent dans ses yeux, des sanglots dans sa gorge et elle me rappelle qu’elle a tout donné pour moi et que c’est moi qui suis partie ! Je tente de reprendre mon calme tant bien que mal, et je m’éloigne aussi un peu d’elle, Cécé qui était assise entre nous, s’approche doucement de Jamie, sans doute une manière de vouloir la protéger. Je mets une de mes mains dans la poche de ma veste, jouant machinalement avec la clé de ma voiture comme je le faisais tout à l’heure avant d’entrer ici et je lui réponds très rapidement : « Je sais… enfin je crois que notre histoire a compté pour toi… et je sais très bien que c’est moi qui suis parti mais tu ne penses pas … tu ne crois pas… soit honnête avec moi… qu’un mur c’était déjà construit entre nous bien avant ça… j’ai juste eu le courage de partir avant que tout explose entre nous »
Je fais les cent pas dans ce bureau qui me semble beaucoup moins accueillant que tout à l’heure quand j’y étais seul avec Cécé, qui me parait beaucoup moins chaleureux que quand j’y suis entré, ou quand j’ai retrouvé ce collier pour nos sept ans de mariage. Je m’avance vers elle à mon tour : « Je ne fais pas comme si ça n’avait jamais existé… mais je ne savais pas non plus que j’étais le seul à vouloir cet enfant… je croyais que toi aussi tu en avais envie !! ».
Je suis maintenant aussi proche d’elle, qu’elle a pu l’être tout à l’heure : « Et si j’avais pu endurer tout ce que tu as vécu à ta place, je l’aurai fait… mais tu sais même si ce n’est pas dans mon corps que c’est arrivé, ça ne veut pas dire que ça ne m’ait pas arrivé non plus !! »
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« Aimer, c'est préférer quelqu'un d'autre à soi-même »

Cette proximité entre nous me détraque complètement. D’un côté, j’ai besoin d’être proche de lui comme pour bien accentuer le fait que ce qu’il dit n’est qu’un tissu de mensonge. Jamais je ne pourrais considérer notre mariage comme du vent, bien au contraire. J’ai tout donné, tout accepté, mis mon corps à disposition de la médecine dans le but de devenir mère et il pense que ça ne compte pas ? Je suis furibonde à l’intérieur de moi. Comment peut-il croire un instant à cela? Une infime partie de cette colère veut bien se montrer et je pense que c’est bien assez. Dylan réagit lui aussi plus durement que je ne l’aurais souhaité mais d’un sens nous avons besoin de régler nos histoires pour avancer. Ensemble ou séparément, je l’ignore actuellement mais il faut impérativement avancer. Alors quand il me dit qu’un mur s’était dressé entre nous avant son départ, je ne peux lui répondre. Quoi dire là-dessus ? Bien sûr qu’un mur s’était déjà dressé entre nous, bien sûr qu’on allait droit dans ce mur mais j’espérais qu’on trouve une solution de nous s’en sortir, qu'on consulte quelqu’un ou je ne sais quoi encore.  
Qu’on fasse juste quelque chose, bordel !
Fuir n’était vraiment pas la bonne solution.

Non, je m’en rends compte aujourd’hui. On refuse souvent de voir l’évidence sous nos yeux. Et puis, Je ne suis pas la seule à avoir souffert à tous ces tests de grossesses négatifs, de ces fausses couches. Il l’a vécu lui aussi et même si ce n’était pas de la même manière, il a subi comme moi. Jamais je ne mettrais sa parole en doute mais cette dernière fausse couche m’a complètement mise par terre. Entendre ce tout petit cœur battre la chamade sur le doppler pour ensuite deux jours plus tard me rendre compte que le rêve prenait fin à la vue de ses draps maculés de sang. Il était parti dans la nuit et je n’avais rien pressenti. Se réveiller en pleurs à côté de l’homme qu’on aime pour lui annoncer qu’une fois encore c’était fini, m’a vraiment bousillée. Je m’étais autorisée cette fois-là, à y croire. A croire en ce petit être qui grandissait en moi depuis trois mois. A croire en mes capacités à mener cette grossesse à terme, comme une bonne mère le ferait. Pourtant, il n’a fallu que d’un instant pour que tout bascule. Je ne veux plus revivre ce cauchemar. Je ne veux plus souffrir de cette manière et pourtant je songe à ce fameux rendez-vous avec le docteur Matthews la semaine prochaine. Est-ce-que ce serait la bonne cette fois ? Est-ce que je ferme complètement mon dossier ? Après tout, ça va mal dans mon couple, je ne peux pas réessayer maintenant, c’est trop tôt. Trop compliqué. Tout ce que je sais c’est que mon époux est parti au moment où j’avais le plus besoin de lui. Qu’est-ce qui me fait croire qu’il sera là, cette fois ? Je ne peux pas lui parler de ce coup de téléphone. Ce n’est pas le bon moment.  

Il doit néanmoins comprendre ce que je ressens. Je dois dire les choses comme elles sont avant de regretter de n’avoir rien dit. Cela fait six mois qu’on se tait l’un et l’autre. Il est temps que cela cesse !! « Je le voulais ce bébé.... Je le voulais tellement, tu ne peux pas croire le contraire quand même ? » Je ferme mon poing sur ma poitrine et me pince les lèvres de nouveau. Cette fois, j’essaie de retenir un sanglot dans ma gorge. Ça me blesse au plus profond de mon être. Je le voulais tellement ce bébé que j’ai accepté de souffrir encore une fois. J’aimais tellement mon mari que j'aurais pu tout sacrifier pour ça. Pouvoir créer la vie, c’est offrir un futur. Un futur qu’on partageait avec Dylan. Je ne veux pas fondre en larmes devant lui. Je ne veux pas qu’il voit à quel point je suis vulnérable depuis que j’ai perdu notre bébé. J’essaie de mettre ça dans un coin de ma tête, de reprendre une vie normale. Je fais en sorte que ça ne m’empêche pas de travailler parce que j’aime vraiment ce que je fais. Mais à chaque naissance, je me revois encore cette nuit-là avec tout ce sang entre mes cuisses. Je me demande à qui il aurait ressemblé, si c’était une fille ou bien un garçon. Je me revois encore à ma première fausse couche dans ces toilettes publiques d’un restaurant asiatique à ma pause déjeuné. Seule, sans comprendre ce qu’il se passe et pliée de douleur. Mon dieu, je n’oublierais jamais cette horrible douleur dans mon bas ventre. C’était fini. Après ce genre d’évènement traumatisant, on se sent vide, bonne à rien. On se sent comme un incubateur à bébé dysfonctionnel. Si on n'est pas capable de donner la vie, alors on sert à quoi en tant que femme ? Juste une fille, une sœur, une épouse ? Ce n’est pas là, le but d’une vie. Dans mon cas, ce n’est pas suffisant. « J’ai perdu notre bébé... et toi tu es parti... comme ça... » à ce moment précis, je laisse sortir ce qui doit être dit. Je laisse sortir ma douleur, ma vulnérabilité. Tant pis. « … tu es parti au moment où j’avais le plus besoin de toi... »  J’ai juste envie d’évacuer toute cette douleur mais je ne veux pas le faire maintenant. Je crois que je me suis montrée assez faible ce soir. Je renifle, ravale mes sanglots et tente de reprendre mes esprits. Sans attendre une réaction de la part de mon mari, je tape sur ma cuisse pour faire venir Cece à moi. Je sors du bureau, elle m’accompagne. Comment faire confiance de nouveau quand on se sent abandonnée au pire moment de sa vie ? Je suis une femme forte et indépendante en temps normal. Je l’ai toujours été. C’est juste que là, Je ne comprends pas trop ce qui m’arrive. Je suis triste, fatiguée, je me sens seule et délaissée...

Le parfait mélodrame.

J’ouvre la double porte. Celle qui donne accès au jardin pour laisser Cece prendre l’air. Je referme derrière elle avant d’aller m’asseoir sur le bord du comptoir de la cuisine. Je m’allumerais bien une cigarette mais bien heureusement, je ne fume pas. Ma bouteille de vin déjà bien entamée me regarde ou alors c’est moi qui la regarde, va savoir. Je verse un peu du contenu de cette bouteille dans mon verre tout en continuant de renifler. Il entre dans la cuisine... « Ce n’était pas ma faute » Il m’a fallu beaucoup, beaucoup de temps avant de pouvoir prononcer ses quelques mots. Ce n’est pas ma faute. Ce n’est pas ma faute si j’ai perdu notre enfant. Au début on se sent coupable. On se fait du mal. On remue le couteau dans la plaie sans cesse. Jour et nuit. On se demande ce qu’on aurait pu faire pour le garder le plus longtemps possible au chaud. Ce qu’on n'aurait PAS dû faire pendant ce début de grossesse. Travailler moins, se reposer plus. Manger plus sainement, prendre correctement ses vitamines. Ne pas boire de caféine, ne pas faire de footing le matin. etc. Bref. Quand on accepte enfin, on peut reprendre le contrôle de sa vie. On est prêt à affronter de nouveau l'univers...

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Je sais très bien que jamais je ne saurai ce que son corps a ressenti à chaque fois qu’elle a perdu notre enfant, ce que son corps a ressenti à chacun de nos essais mais elle ne peut pas, elle ne doit pas douter que mon cœur a ressenti exactement la même chose que le sien. A chaque fois, j’avais l’impression de perdre une partie de moi, encore et encore… Nous sommes si proches l’un de l’autre à cet instant et pourtant si loin en même temps. Ce mur qui s’est construit, ce mur que nous avons construit entre nous est encore là. Et même si ce soir, tous ces non dits qui nous ont pourri la vie depuis si longtemps veulent vouloir sortir, il reste là, il nous empêche de nous livrer complètement, il nous empêche de faire ce pas vers l’autre qu’on aurait du faire il y a si longtemps.
Je le ressens Jamie est au bord des larmes, ses sanglots semblent coincés dans le fond de sa gorge mais elle me confirme qu’elle voulait autant que moi avoir ce bébé et au fond de moi, je le sais, je le savais, je l’ai toujours su. Je ne comprends même pas pourquoi je lui ai dit ça. Mais quand elle ajoute ces mots qui me hantent chaque nuit, quand elle prononce à voix haute ma plus grande déception, quand elle me dit que je suis parti au moment où elle en avait le plus besoin, je laisse tomber mes bras le long de mon corps et je recule d’un léger centimètre sans qu’elle ne s’en rende compte. Elle fait venir Cécé avec elle et quitte le bureau me laissant seul dans le bureau. J’ai l’impression d’avoir pris un uppercut. Je suis KO. Je le sais, je le savais… je suis parti alors que nous venions de perdre une nouvelle fois notre bébé, je suis parti… mais je pensais… enfin j’ai cru qu’elle m’en voulait trop… que je ne pouvais plus être celui qui la réconforte… j’ai imaginé qu’elle n’avait plus besoin de moi à ce moment là et l’entendre dire ce soir me fait si mal. Comment ai-je pu la laisser à ce moment là ? Je suis seul dans le bureau. Une larme coule alors le long de ma joue. J’ai l’impression que tous les sentiments que je ressentais à ce moment là, ce jour là me reviennent en pleine tête. La douleur d’avoir perdu ce petit être, le chagrin de voir notre avenir s’évanouir à nouveau, la peine de passer devant cette chambre vide qui le restera sans doute pour toujours, ce sentiment que notre cœur ne sera jamais vraiment comblé, qu’un vide y vivra à jamais.
Je ne peux pas rester là comme ça, je ne peux pas faire comme si elle ne m’avait rien dit. En sortant du bureau, j’aperçois la porte d’entrée. Je pourrai partir, j’ai mon document, je pourrai donc faire comme si rien de tout ce qu’on vient de se dire n’avait exister et reprendre ma vie là où je l’avais laissé avant d’entrer ici, mais je ne peux pas… je ne le veux pas. J’entre alors dans la cuisine, Cécé n’est plus là, Jamie a du la laisser sortir, en effet pas la peine qu’elle ressente ce poids que nous ressentons tous les deux en ce moment. Au moment où je passe la porte, Jamie assise sur le comptoir me lance que ce n’est pas sa faute et si jusqu’à présent, j’avançais doucement, si jusqu’à maintenant, je prenais des pincettes à chacun de mes pas, à chacune de mes paroles, à cet instant, je m’avance rapidement vers elle et je glisse mes bras sous les siens pour venir la serrer dans les miens, pour la sentir contre moi : « Jamais je n’ai cru que c’était de ta faute… jamais je ne pourrai t’en vouloir… t’en vouloir de quoi d’ailleurs… d’avoir essayé, d’y avoir cru à chaque fois… »
Instinctivement, elle vient poser sa tête contre mon torse et j’en profite pour passer ma main dans ses cheveux avant d’ajouter : « Mais je croyais que toi tu m’en voulais… je pensais que je n’étais pas la bonne personne, que je n’étais plus la bonne personne… pour te donner ce que tu voulais, pour t’offrir la vie dont tu rêvais, pour te soutenir dans ce moment si difficile… j’imaginais que je ne pouvais plus être celui dont tu avais besoin pour surmonter cette épreuve… »
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Ces quelques mots qui sortent de ma bouche, je les pense sincèrement et j’y crois. Non ce n’est pas ma faute. Ce n’est pas ma faute si je l’ai perdu. Si je les ai perdus tous les deux. Il y a huit mois de ça, je me sentais responsable de notre malheur. Je culpabilisais de ne pas avoir fait tout ce qui était en mon pouvoir de le garder. Pour protéger ce petit être qui était en moi. Pour moi, le problème ne venait pas de mon époux. Quelque chose en moi clochait. Quelque chose en moi ne voulait pas de ces petits êtres alors j’étais la seule responsable. Mettre des mots sur ce qui m’est arrivé, pouvoir en parler, c’est ça qui m’a aidé à aller de l’avant et à me rendre compte que non, ce n’était pas ma faute. Assise sur ce coin de comptoir, j’essaie de reprendre mes esprits. Au moins, c’est dit maintenant. Il sait ce que je ressens. Il sait que je me sens trahie et abandonnée. Abandonnée dans le plus dur moment de ma vie. Même si je m’accepte enfin comme je suis, que j’accepte ce qui me soit arrivé, il ne reste pas moins qu’on n’oublie pas, on vit avec simplement. On apprivoise la douleur un peu mieux chaque jour, parce qu’elle ne disparait jamais complètement. Je crois avoir déclencher quelque chose en lui pour qu’il vienne me prendre dans ses bras. Instinctivement, je me blottis contre lui comme je l’ai toujours fait pour plusieurs raisons. Mon dieu, il y avait une éternité que je n’avais plus ressenti cela. Une plénitude totale m’envahit immédiatement. L’espace de quelques secondes c’est comme si tous nos malheurs s’étaient envolés tandis qu’il caresse mes cheveux. Quand il me dit qu’il ne m’en veut pas pour ce qui est arrivée ça ne fait que confirmer ce que je savais déjà et ça fait du bien de l’entendre d’une autre personne même si la première chose à faire, c’est de se convaincre soi-même. Mon regard se noie littéralement dans le siens à ses dernières paroles. Comment peut-il croire un instant que je ne voulais plus de lui à ce moment-là. C’était totalement l’inverse mais chaque personne réagit et surmonte différemment les épreuves de la vie. On n’était juste pas en phase tous les deux. On n’a pris des chemins opposés et c’est ce qui a tout foutu en l’air. Je soutiens toujours son regard, mais les gestes valent mieux que les mots. Je glisse mes doigts sur sa nuque et d’un mouvement, je me colle à lui. Je dépose ensuite mes lèvres sur les siennes. Mon baiser se veut passionner, rempli d’amour mais timide à la fois. Je ne m’autorise pas le sans mesure sans son approbation. On n’est plus ce couple d’avant. Je ne suis même pas certaine qu’on puisse parler de nous en tant que couple actuellement. On s’est perdu voilà plusieurs mois, ça ne se répare pas comme ça en un claquement de doigts. Ni même par un baiser d’ailleurs... Suis-je faible ? Suis-je faible au point de laisser tomber toutes ces barrières autour de moi pour m’autoriser ce moment ?  

Oh et puis merde !

J’insiste un peu plus sur ce baiser, finalement. Pour le reste, on verra plus tard. J’ai besoin de me rappeler qui on était avant tout ce gâchis. Jusqu’à présent Dylan ne semble pas repousser mon baiser, alors ma langue décide de passer le barrage de ses lèvres pour aller à la rencontre de la sienne. Je n’avais plus ressenti ça depuis une éternité. Je ne me souviens plus la dernière fois qu’on s’est échangé un baiser de cette façon. Rempli de désir, d’amour... C’est étrange de se dire qu’il n’y avait plus cette flamme depuis longtemps et qu’on ne s’en ai pas rendu compte à temps...

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Ce baiser que je voulais innocent au départ se transforme en véritable incendie. Il est passionné. Il est amoureux. Il est désirable. Il est à la hauteur de mes attentes. J’ignore si j’ai pris la bonne décision en l’embrassant mais ce contact me fait du bien. Et ça ne date pas de ces derniers mois. Notre intimité n’était plus ce qu’elle était depuis qu’on a décidé d’avoir un bébé. Tout était pensé jusqu’au moindre détails. Un calendrier nous disant quand faire l’amour, quand prendre les injections, à quelle heure, quand faire un test de grossesse, etc... Il n’y avait plus de spontanéité, plus rien d’excitant. Plus rien à part des mémos sur le frigo ou des alarmes enregistrées sur nos cellulaires. Mais ce moment est totalement à part. Il n’est pas calculé et c’est ça que je cherche à ressentir. Ressentir ce grand frisson inconnu. Comme à notre première fois. Ou encore la première fois que nous avons fait l’amour dans cette maison. Vous ais-je dit à quel point il avait été si romantique ? Dylan avait sorti toutes les bougies dans le salon. Au milieu de celui-ci, il y avait un tas de couvertures et de coussins en guise de matelas et une table de fortune qu’il avait fait avec une grosse boite en carton. Un drap de lit pour nappe et un repas plateau-télé pour notre première nuit dans notre maison. Notre camion de déménagement avait eu un problème de moteur un jour avant et ça fait qu’on n’a pas eu nos meubles et nos affaires en même temps que notre emménagement dans cette maison. Il fallait qu’on attende le lendemain pour pouvoir commencer à déballer. Alors, en attendant on a fait avec les moyens du bord et ce fut une merveilleuse nuit même si j’étais morte de faim. [On n’a pas soupé, finalement]



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A aucun moment quand j’ai envoyé ce message à Jamie hier je n’aurai pu imaginer qu’on en arrive là, qu’on en arrive à ce qui se passe maintenant… je voyais des cris, des larmes, des pleurs mais jamais, oh non jamais je n’aurai pu croire qu’on puisse se retrouver dans cette situation. Je ne dis pas que je regrette, je ne dis pas que cela ne me plait pas mais… et même si pour l’instant je n’y pense pas, je sais quand même que ce qui nous a éloigné, il y a six mois n’est pas réglé ce soir et qu’il sera toujours là demain matin. Mais pour l’instant je ne pense pas à tout ça, mon esprit est occupé par autre chose de beaucoup plus agréable.
 

 
Je n’ai pas envie de repartir, je n’ai pas envie qu’elle croit que je suis venu ce soir juste pour assouvir un besoin, alors je la prends dans mes bras tendrement et je l’emmène avec moi dans la chambre avant de réaliser que ce n’est peut-être pas ce qu’elle veut alors après l'avoir posé sur le lit, je lui demande : « Je reste… si c'est aussi ce que tu veux»
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Est-ce une erreur de m’adonner au plaisir de la chair avec mon époux ? Parce que nous ne sommes plus ensemble, encore mariés sur le papier mais après ?? Cela fait des mois et des mois qu’on ne s’est pas touchés une seule fois. Pas un seul baiser, ni même une caresse. D'un autre côté je ne me rappelle pas la dernière fois qu’on a vraiment fait l’amour tous les deux, sans toutes ces contraintes médicales. Alors aujourd’hui, Est-ce que cela signifie qu’on se réconcilie tous les deux ? Je ne veux pas y penser maintenant. Je ne veux pas écouter ma conscience ni voir tous ces signaux d'alertes s'affoler. Je préfère fermer à clé ce petit coffre à sagesse tout de suite dans un coin de ma tête avant qu’il ne me refroidisse pour de bon. Avant qu’il ne me gâche mon moment avec Dylan.  



Doucement, je reprends mes esprits. Mon corps comblé est rompu de fatigue tant et si bien que je ne résiste pas. Dylan me porte dans ses bras jusqu’à notre chambre. Il me dépose ensuite sur le lit et me propose même de rester, si je le désire...

Tout à coup, Je réalise... Tout à coup, tous ces voyants qui s’étaient mis à clignoter dans tous les sens tout à l'heure refont surface mais en bien pire! J’ai même cette sensation qu’une alarme assourdissante retenti à l’intérieur de ma tête pour me prévenir ! J’te l’avais dit que ce n’était pas l’idée du siècle !!!! Alors je me sens super mal. Qu’est-ce que j’ai fait ? Qu’est-ce qu’on a fait ce soir ? Je n'appelle pas cela “arranger nos problèmes” Au contraire, On a juste pansé la plaie sans la soigner. J’ai l’impression qu’on vient de faire une erreur monumentale. J’ai envie de me mettre à pleurer mais je me contente de hocher la tête. « Je suis désolée... » J’aurais tellement aimé lui dire oui mais c’est impossible. Je l’aime. J’aime cet homme de tout mon être mais on ne fait pas les choses bien là. On fait n’importe quoi. Je croise alors son regard. Il a compris. Je n’ajoute rien d’autre, je me lève et me précipite dans la salle de bain. Je claque la porte et ferme le loquet derrière moi, j’ai bien trop peur qu’il me suive ou qu’il tente de me faire changer d’avis ou je ne sais quoi encore. Je prends peur, c’est vrai. C’est moi qui fuis cette fois... Je me laisse glisser le long de la porte et enfuis mon visage entre mes genoux...

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Je viens de déposer Jamie sur le lit après que nous ayons retrouvé une intimité qu'on avait perdu depuis si longtemps et même si je sais que rien n'est réglé, même si j'ai bien conscience que ce qui vient de se passer ne peut pas effacer tous les problèmes qui nous ont séparé il y a six mois, j'ai envie de profiter encore, j'ai envie de rester auprès d'elle. Mais d'un hochement de tête, elle me fait comprendre que ce n'est pas ce qu'elle souhaite. Je l'avoue, celle-là je ne l'avais pas vu venir ^^ 
Elle s'éclipse dans la salle de bains, s'enfermant à clé et me laisse là. Je suis nu dans sa chambre, dans notre ancienne chambre et j'aurai voulu pouvoir rester dormir ici. Elle le sait pourtant, elle sait très bien que les nuits sont compliqués pour moi. 
La première fois que nous avons passé la nuit ensemble... je l'avoue ça n'a pas été tout de suite dans notre relation, à chaque fois que nous avions des rapports, je repartais avant de m'endormir afin de ne pas me découvrir trop rapidement à elle, mais ce soir là, la journée avait été épuisante... nos ébats avaient été, il faut l'avouer, très intenses et je me suis endormi... mais les nuits sont compliqués pour moi, elles l'ont toujours été depuis mon enfance... selon les différents psys que j'ai vu c'est une manière de mon subconscient de m'aider à affronter la réalité... alors chaque nuit je fais des cauchemars, s'ils sont chaque nuit différents ils ont toujours à peu près la même trame... mon père, l'alcool et les coups que j'ai reçu de sa part... Quand je me suis réveillé en hurlant, cette fameuse nuit que nous avons passé ensemble pour la première fois, j'ai fait très peur à Jamie et si je n'ai pas réussi à lui expliquer immédiatement ce qui s'était passé, elle a été d'une infinie tendresse et patience envers moi... et toutes les nuits après ça... 
Mais voilà depuis six mois, je ne dors presque plus... je recommence à faire des cauchemars toutes les nuits et même si au départ quand je suis venu ici, je n'y songeais pas une seule seconde, même si quand nous avons échangé ce moment intime tous les deux, je ne l'imaginais pas non plus, le fait de l'avoir dans mes bras, de la poser sur ce lit, sur notre lit, j'ai imaginé... mais je me suis trompé. Je me doute que Jamie ne doit pas se sentir bien mais la porte étant fermée à clé, il est clair, il est évident qu'elle ne veut pas que je sois là pour elle finalement ! 
Je retourne donc dans la salle à manger, je récupère mes vêtements, j'ouvre la porte à Cécé, je sais qu'à elle Jamie ouvrira, je lui fais une petite caresse (à Cécé, hein ^^) avant de lui dire :"Va chercher Jamie" Je laisse notre chienne aller dans la chambre et je décide finalement de reposer le document que j'avais pris hier soir dans mon bureau, je n'en ai plus besoin. Je sais que ça ne se fera peut-être pas demain, ni dans un mois mais ce soir je sais que rien n'est perdu entre nous. J'ouvre alors la porte d'entrée et je la referme en la claquant pour que Jamie soit en sécurité avant de m'avancer jusqu'à ma voiture. Installé au volant, je jette un coup d'oeil à la fenêtre de notre chambre, Jamie a du quitter la salle de bains pour aller dans la chambre qui est maintenant allumée. Je sais que je ne vais pas bien dormir cette nuit, pourtant j'ai l'impression d'avoir retrouvé l'espoir que notre couple n'est complètement arrivé à la fin de son histoire. 
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Jamie Harding Castle
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« Aimer, c'est préférer quelqu'un d'autre à soi-même »

Derrière cette porte close, je sais qu’il ne peut plus m’atteindre. Je dresse notre mur encore plus haut qu’il ne l’était déjà bien que j’en soupçonne plusieurs fissures depuis ce soir. Est-ce que sa base est suffisamment solide pour supporter ce nouveau poids supplémentaire ? Je l’ignore mais je le dresse quand même. Adossée derrière cette porte close, recroquevillée sur moi-même je réfléchis. Je me demande où nous en sommes maintenant que nous avons franchis une barrière. Il y avait si longtemps que je n’avais pas ressenti une telle passion pour lui. Mes jambes tremblent encore sous l’effet frénétique de nos deux corps enlacés un peu plus tôt dans la soirée. J’ai eu l’impression de découvrir mon époux sous un nouveau jour comme si c’était une nouvelle personne. Ce petit quelque chose en plus qui manquait cruellement à notre vie conjugale depuis des mois. Étais-je en train de retrouver mon homme à nos débuts ou était-ce juste une passion éphémère ? Peut-être que c’était tout bonnement un effet passage, au fait qu’on se manque l’un et l’autre. Je décide de sécher mes quelques larmes quand j’entends Cece chigner derrière la porte. Je me lève et me trouve de quoi enfiler sur mon dos. Ma chienne vient immédiatement se coller contre moi comme si elle savait. En fait, elle sait. Elle sait très bien que mon cœur est en miettes et elle vient me réconforter. Je m’allonge alors sur mon lit et tape sur ce dernier afin d’autoriser ma fille à y monter. Cece se colle contre moi avant de me léchouiller ma main. Je dépose ensuite ma tête sur l’oreiller et dans un grand soupire, je m’endors.

Demain est un autre jour.
Il faudra peut-être réparer ce qui a été fait ce soir...


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