New day, next level@Jamie Harding Castle & @Soléa OwensJ’ai très mal dormi la nuit dernière. Cece a eu le sommeil perturbé à cause de moi à force de me tourner encore et encore dans mon lit. Je n’ai fait que me tourmenter l’esprit avec nos actes de hier soir. Dylan est venu chez nous et ça a dérapé. Méchamment dérapé ! Sur le moment je n’ai pas pensé aux répercutions que cela aurait mais ce matin, c’est ce qui m’éclate en pleine face. On est loin d’avoir réglé nos différents, on est loin de faire table rase du passé pour recommencer à zéro. De plus, c’est notre anniversaire de mariage et j’avoue que je ne me sens pas bien. J’aimerais me faire porter pâle la matinée mais je me dis que ça ne m’avance à rien de me mettre dans cet état. Ça ne changera rien puisque mes problèmes seront toujours là après-midi ou même demain. Je dois prendre mon courage à deux mains et prier pour ne pas croiser le chemin de mon époux à l’hôpital. Je sais que je peux demander de l’aide à Soléa au besoin. Elle est vraiment un atout en plus d’être une bonne amie, je sais qu’elle comprendra.
J’arrive à l’hôpital à l’heure juste. Habituellement je suis toujours en avance mais j’ai eu du mal à me trainer hors de chez moi et reprendre le cours “normal” de ma vie. Une jeune fille de quinze ans est arrivée au service des urgences avec des douleurs abdominales intenses, ses parents ayant jugés bon de la faire admettre. Après un examen rapide et une échographie, les urgentistes ont eu la surprise de découvrir qu’elle était en plein travail. Cette pauvre gamine ignorait qu’elle était enceinte et avait fait une crise de panique. Donc, nous avons pris en charge Jodie pour l’aider à mettre au monde son bébé. « Bonjour Jodie, je m'appelle Jamie et je suis sage-femme dans cet hôpital. J'aimerais t’examiner si tu es d’accord » Le ton de ma voix est très doux, je ne veux pas lui faire peur. La jeune fille me fait signe de la tête et me donne ainsi son consentement pour que je voie où elle en est. J’enfile alors une paire de gants et demande à Jodie de se détendre pour que je puisse l’examiner. Je soulève le drap jusqu’à ses cuisses et procède à l’examen gynécologique. Elle gémit un peu, ce n’est jamais très agréable un toucher. Ses contractions sont assez rapprochées et elle en est à six centimètres d’ouverture. Le travail se déroule correctement et les paramètres sur le moniteur sont bons. Je la trouve vraiment courageuse et lui propose même la péridurale. Nous sommes encore dans les temps. Je ne voudrais pas qu’elle souffre davantage. C’est déjà une situation hors du commun, pauvre petite...
Elle accepte qu’on la soulage un peu et il ne me faut pas plus longtemps pour remplir le formulaire et d’autres demandes examens sanguin. J’ai besoin de la signature de l’infirmière en chef du service pour pouvoir continuer. Justement elle se trouve à l’accueil, à pianoter sur le poste de l’ordinateur. « Bonjour Solé, j’aurais besoin de ta signature ici... et là... » Je tends le dossier à ma chef et j’ajoute : « Elle s’appelle Jodie, 15 ans, elle est en plein travail. Dilatation à 6, rythme cardiaque du bébé normal. Elle désire la péri, j’ai fait biper l’anesthésiste pour qu’il descende... » ️ 2981 12289 0
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*La nuit avait été plutôt courte pour la jeune femme. Lyana faisait ses dents et du coup, elle avait mal, faisait de la fièvre et dormais donc très peu. Soléa avait donc dormi en tout et pour tout, trois à quatre heures en sachant qu'elle avait une journée de dix heures qui l'attendait. Elle se leva donc et, elle pris une douche presque froide pour se réveiller, elle enfila ensuite un jean slim noir, un débardeur de la même couleur, un haut à manche longue bleu nuit, elle sécha et attacha sa chevelure blonde en une queue de cheval, elle se maquilla légèrement et elle laissa Elias s'occuper de leur fille. Ils avaient réussi à retrouver un rythme de vie familiale et elle devait avouer que cela faisait du bien. Elle alla préparer le petit déjeuné, elle but une grande tasse de café et vis les deux personnes importantes à sa vie arriver.*
Bonjour mes amours ! Je vais avoir une longue journée aujourd'hui, tu pourras venir la chercher ce soir après le travail à la garderie de l'hôpital.?
*Elias lui dit que oui et elle le remercia. Elle pris sa fille dans ses bras, l'installa dans le cosy et pris ses affaires. Elle embrassa son homme et elle quitta la maison. Elle installa sa fille dans la voiture, monta et démarra direction l'hôpital. Elle arriva au bout de quelques minutes, elle se gara à sa place, elle sortit, pris sa fille et se dirigea à l'hôpital. Elle déposa sa fille à la crèche, lui expliquant sa nuit et elle alla ensuite à son service. Elle alla au vestiaire, elle enfila sa tenue de travail et commença sa journée par sa visite de ses petits patients. Elle mit ensuite plusieurs bébés au monde et actuellement, une femme n'avait plus envie de pousser.*
Mme Foster, votre fille est presque là, je sais que vous êtes fatiguée mais encore une ou deux poussées et vous pourrez la tenir contre vous !
*La jeune maman du être remotivée car, quelques secondes après, elle tenait sa fille dans ses bras. Elle fini l'accouchement et laissa la nouvelle famille profiter. Elle alla ensuite à l'accueil et mis à jour les dossiers qu'elle venait de faire. Elle demanda à une des secrétaires de lui apporter un café corsé. Elle était occupée quand une de ses collègues vint la voir. Elle regarda alors le dossier pour ne rien laisser passée au cas où.*
On ai dans un sacré deni de grossesse là. Tout m'as l'air normal. Pour la péridurale d'accord. Salle d'accouchement numéro trois de libre. prépare le formulaire d'adoption au cas où elle ne veuille pas garder l'enfant...
*Après tout, elle pouvait comprendre, elle avait que quinze ans alors, elle voudrait sûrement profiter de sa jeunesse ou à l'inverse vouloir la garder et assumer l'enfant même si c'était allé très vite.*
New day, next level@Jamie Harding Castle & @Soléa OwensCette jeune fille de quinze ans est en train de vivre le plus difficile moment de toute sa vie. D’une part parce qu’elle vient de découvrir qu’elle était enceinte et qu’elle est sur le point d’accoucher et d’une autre part, elle va être prochainement confrontée à un choix qui sera déterminant pour le restant de ses jours. Je décide de faire ce que Soléa me demande de faire. C’est-à-dire de préparer un formulaire d’adoption pour au cas où la future maman déciderait de renoncer à ses droits parentaux sur son nouveau-né. Comment prendre une telle décision d’adulte quand on est encore qu’un enfant. Et encore, même en tant qu’adulte ce n’est pas une décision qu’on prend à la légère. Et c’est loin d’être facile... Bref, j’installe la jeune fille dans la salle numéro trois et avec mon équipe on prépare tout ce qu’il faut pour la venue de ce petit bout. Entre temps, l’anesthésiste est venu poser la péridurale et les choses se sont accélérées.
Les pieds dans les étriers, Jodie pousse de toutes ses forces. Accompagnée de sa maman, celle-ci la motive à poursuivre. Moi, je trouve qu’elle se débrouille bien et je la mets en confiance. Je jette un œil sur le moniteur. Le rythme cardiaque du bébé fait quelques ratés pendant les contractions. J’examine ma patiente pour voir où se situe exactement la tête du bébé. Il commence à ne plus trop apprécier d’être là « C’est très bien Jodie, tu t’en sors à merveille, sa tête est là, je le vois... Il arrive... » Je ne veux pas l’inquiéter alors je préfère guider la jeune maman dans ses poussées. Après quelques-unes, La tête apparait enfin. Je place mes doigts autour de son cou et tout en tenant sa tête, je fais un mouvement de rotation vers le bas pour m'aider à dégager délicatement les épaules. Un dernier petit effort et ce joli petit garçon pousse ses premiers cris. Je pose ensuite le bébé sur le ventre de sa mère, coupe le cordon ombilical pendant qu’une de mes collègues enveloppe le nourrisson dans une couverture. Après un examen rapide du bébé, il retrouve les bras de sa mère. Elle ne semble pas le rejeter mais comme je ne veux pas m’immiscer tout de suite dans une conversation le concernant, je finis avec ma patiente pour m’éclipser de la chambre.
J’inspire profondément. Tout s’est très bien déroulé et maintenant j’ai envie d'aller déjeuner. Mais avant ça, je dois mettre mon dossier en ordre et y inscrire les infos sur le nouveau-né. Je tapote, tapote et tapote. Et à ce moment-là, Soléa passe à côté de moi, je lui souris « On va déjeuner toutes les deux ? Ça va être l’heure de la pause... » J’ai besoin de me changer les idées pour mon anniversaire de mariage qui n’aura pas lieu. Puis j’ai vraiment la trouille de le croiser à cet étage. Comme je sais que mon mari aime déjeuner plus tôt pour avoir un peu de calme à la cantine, je suis certaine de ne pas le croiser là-bas. Disons que j’ai plus de chance de tomber nez-à-nez maintenant dans ce couloir, qu’ailleurs ! ️ 2981 12289 0
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*La jeune femme continuait sa ronde, à fait encore quelques accouchements mais surtout, elle avait été appelé en urgence aux urgences pour un enfant qui présentait des signes de maltraitance cependant, il fallait l'avis d'un médecin. Soléa y alla et l'examina. Les parents était à l'extérieur avec l'assistante sociale, c'était la procédure en cas de suspicion de maltraitance.*
Vous lui faite une radio du bras droit, pour confirmer qu'il est bien cassé, une prise de sang pour voir si elle manque de fer, calcium, vitamines bref, la totale. Scanner pour éviter tout risque de traumatisme crânien.
*Elle soupçonnait en effet la maltraitance au vu des différentes blessures mais aussi des différents hématomes présent sur son corps. C'était quelque chose d'inpensable pour elle. En tant que médecin mais aussi, en tant que maman, elle avait beaucoup de mal. Elle parla en privé avec l'assistante social lui expliquant tout ce qu'elle avait vu et elle alla ensuite faire son rapport. Elle termina au bout d'une heure, elle eut les résultats du petit garçon et cela se confirma. Elle prévint alors les services concerné pour l'affaire du petit Luka maltraité et elle continua ensuite ses visites. Son bipeur sonna, c'était la crèche. Elle y alla et vit sa fille en pleure. Elle la pris dans ses bras quand une dame lui donna. Elle la berça tendrement etpatiemment.*
Elle fait ses dents, cela lui fait énormément mal et elle pleure. Vous pouvez lui mettre le gel dans son sac sur ses gencives, ça va la soulager.
*Elle le fit elle-même du coup et elle resta un peu avec elle histoire d'être sur qu'elle s'est calmé. Elle lui fit un énorme câlin et un bisous, puis, elle la confia de nouveau à Judith l'auxilliaire de puériculture et elle retourna aux bureaux. Elle termine ses dossiers, sort et passe devant sa collègue qui l'interpelle et elle lui souris.*
Pourquoi, pas, j'ai un peu de temps là, tout est calme alors autant en profiter un peu. Donc oui, allons manger un bout.
*La jeune femme lui souris et prend a direction de la cafétéria avec la jeune femme. Elle savait qu'elle n'était pas au top de sa forme mais, elle le cachait. Elle reprit.*
L'accouchement de ta jeune patiente c'est bien passée ?
*La jeune femme se souciait des patients même si, ce n'était pas les siens de base. Elles arrivent à la cafétéria, prennent de quoi manger et s'installent à une table.*
New day, next level@Jamie Harding Castle & @Soléa OwensJe propose à Soléa d’aller déjeuner avec moi. Connaissant les habitudes de mon mari, je sais que je ne risque pas de le croiser à la cafétéria maintenant. J’ai plus de "chance” de le voir dans les couloirs. Je sais que ma collègue fait en sorte de ne pas bosser ensemble sur les mêmes dossiers alors ça me rassure un peu. Je sais aussi qu’elle ne pourra pas me le faire éviter indéfiniment mais bon... Après la nuit dernière je suis d’autant plus à fleur de peau, de peur de le croiser. Je ne suis pas assez forte psychologiquement pour y faire face présentement. Faire face à ce qu’il s’est passé entre nous. Je ne sais pas comment cela a pu arriver mais je ne peux pas faire comme si rien ne s’était passé il y a plus de six mois. Je ne peux pas oublier qu’il est parti sans se retourner. Qu’il m’a abandonnée au pire moment de notre vie. On venait de perdre un bébé, encore une fois... Ce n’est pas tout de faire l’amour et de le laisser revenir à la maison. Je ne suis pas prête pour ça. Pas prête à lui faire confiance de nouveau. Et s’il repartait ? Et s’il voulait encore un enfant ? Je ne sais même pas si c’est ce que je veux finalement. Je n’ai pas encore appelé mon médecin pour la procédure d’insémination. Il me faut du temps pour y réfléchir. Je me sens tellement brouillée avec tout ce qu’il vient de se produire que ça me file la migraine.
Tout en attendant notre tour à la cantine de l’hôpital, Soléa me demande si ça avait été avec ma patiente. Mon adolescente. Je me tourne vers elle et souris « Ouii, super bien. Elle m’a épatée cette petite ! Je n’en reviens pas qu’elle ait pu avoir cette force et ce sang-froid pour mettre au monde son petit gars ! » Parce que quelques heures plus tôt, elle ignorait même le fait d’être enceinte. Je ne sais pas ce qu’elle va décider mais mon devoir est d’aller lui proposer toutes les éventualités pour le bien être de ce petit garçon, -après ma pause déjeuner. On s’installe à table et je débouche ma bouteille d’eau. « Et toi, ça s’est bien passé ta réunion de ce matin ? » Il me semble avoir vu au tableau des tâches des employés qu’il y avait une réunion d'équipe entre médecins et j’ai vu le nom de Soléa ainsi que Dylan avec d'autres pédiatres. Inconsciemment j’espère qu’elle va me donner de ses nouvelles. Je me demande comment il va, depuis hier. Étant donné que c’est notre anniversaire de mariage il a pu lui parler ou je ne sais quoi encore. Bref, je ne sais pas ce que je cherche à savoir en fait mais ce n’est pas grave, passons... Je bois une gorgée ou deux e mon eau avant de piquer ma fourchette dans ma salade de poulet. ️ 2981 12289 0
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*La jeune femme déboucha sa bouteille d'eau pétillante et en but un peu tout en écoutant la jeune femme. Les patients pouvaient être surprenant, surtout quand ils sont jeunes. Ils ont une envie de se battre énorme et ça, elle admirait cette force. Elle continuait de l'écouter en souriant. Elle posa sa bouteille et reprit.*
C'est une bonne chose alors. Elle n'a pas rejetée son enfant ? On nous épate souvent pour ça, peut importe l'âge, on peut toujours être surpris.*
*Elle le voyait parfaitement en tant que pédiatre. Combien les enfants et les adolescents peuvent nous surprendre !
*Elle commence à manger sa salade composer tout en écoutant son amie et collègue. Quand elle lui parla de la réunion de ce matin, elle soupira et posa ses couverts. Elle avait un visage lasse mais se reprit.*
Toujours la même chose, sous prétexte que je suis jeune et chef, on m'écoute mais, on pense que je ne suis pas apte à assumer mon rôle alors que je le fait bien et ce, depuis un moment maintenant.... Cependant, ça devrait aller, j'ai demandé un coup de main et même si, ce n'était pas ce qu'il attendait, au moins, il se sentira pas autant fâché que ce soit moi la grande chef de pédiatrie.....
*En effet, elle avait proposer à Dylan de la seconder en tant que chef. Il pourrait lui aussi prendre des décisions, certaines avec son consentement et d'autres sans. Il l'aiderait aussi à gérer le côté administration et tout ce qui va avec. Elle voulait qu'il réfléchisse. Même si ils avaient du mal à s'entendre, ils étaient collègues alors, autant faire des efforts.*
New day, next level@Jamie Harding Castle & @Soléa OwensIl est vrai que je ne m’attendais pas à ce que mon adolescente en salle de travail soit si courageuse mais ils nous montrent à quel point on les sous-estime dans la vie. Bien que nous les voyions encore comme des enfants la plupart sont déjà adultes dans leur tête et dans leur corps. En l’occurrence, même si je ne cautionne pas la grossesse chez une fille aussi jeune, -ma patiente m’a vraiment impressionnée de sa façon d’agir. Je crois qu’au fond elle est prête, prête à prendre ses responsabilités. J’ignore ce qu’elle compte faire à mon retour mais je serais présente pour elle, quelle que soit sa décision. Être sage-femme ce n’est pas seulement être là jusqu’à la naissance du bébé, c’est pouvoir accompagner chaque jeune maman au-delà de la naissance. J’aurais bien aimé suivre mes patientes plusieurs semaines après l’accouchement et m’investir dans des rencontres plus personnalisées mais malheureusement cela ne se fait pas ici. C’est pour ça aussi que je souhaite quitter l’hôpital et aller dans ce cabinet privé à l’autre bout de la ville. Oui je veux pendre mes distances avec mon époux mais j’ai besoin d’avancer dans ma vie professionnelle et pouvoir répondre aux besoins de chaque mère, individuellement. L’ambiance de l’hôpital commence à me peser sur les épaules. C’est très structuré, trop carré pour moi. Je ne m’y sens plus à ma place finalement. Avec le cabinet je vais pouvoir être en totale harmonie avec mes patientes. Donner des conseils sur l’allaitement, intervenir en cas de besoin, préparer les séances d’accouchements sans douleurs etc. C’est ça qu’il me faut et Soléa a répondu présente à ce mon besoin de changer d’air. « Non pas du tout, j’ai posé le bébé sur son ventre et elle l’a directement enlacé. Sa mère était là aussi et le regard qu’elles se sont lancé... je crois que ça va bien se terminer... » Bien que je n’en sois pas sûre à cent pour cent, j’ai comme l’impression que la mère sera présente pour sa fille ainsi que son petit-fils.
On commence à déjeuner mais une question me taraude l’esprit. Je sais qu’il y a eu une réunion se matin avec les pédiatres. J’ai vu son nom sur le tableau d’affichage ainsi que celui de Dylan. Je sais que je ne devrais pas demander mais ça s’est passé comment ? Une question un peu déguisée parce que je veux juste savoir si Dylan va bien, s’il a parlé de moi ? Il a pensé à m’envoyer un message tôt ce matin pour notre anniversaire de mariage et ça me fait vraiment plaisir. Seulement je ne sais pas où on en est tous les deux depuis ce qui s’est passé hier soir. Ce n’est pas que je n’ai pas envie qu’on se remette ensemble mais je n’ai plus confiance... Je l’avoue. C’est dit ! Je n’ai plus confiance en mon mari. Qui me dit qu’il ne partira pas encore à la moindre difficulté ? Personne ne peut le dire, pas à l’heure actuelle. Soléa m’explique à quel point l’administration est machiste et ça ne m’étonne pas du tout. Après, j’imagine qu’elle parle de Dylan. Il voulait devenir titulaire en pédiatrie et c’est Solé qui a eu la place. C’est un monde rempli de requins mais il a fallu d’une seule personne qui croyait en elle pour la voir gravir les échelons. Moi ça me va. J’aime bien ma boss c’est tout ce qui compte. « Pas surprenant du tout, les femmes aux commandes ça leur fait peur ! » Puis je tourne ma fourchette dans ma salade. J’y vais ? J’y vais pas ? Je tente... « Comment il va... Dylan ? … Je lui ai annoncé que je partais la semaine prochaine... Je crois qu’il ne l’a pas bien pris du tout... » Je ne veux pas lui faire de peine mais je crois que c’est mieux ainsi, pour tout le monde. Comme je l’ai dit, j’ai besoin de ce changement. J’ai besoin de me reconcentrer sur moi et uniquement moi. Il est parti pendant six mois et en six mois j’ai eu le temps de mettre un peu d’ordre dans ma tête sur certaines choses... « Je suppose que de toute façon, ses nouvelles responsabilités vont le tenir bien occupé. Il n’aura pas le temps de m’en vouloir... » ️ 2981 12289 0
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En effet, c'est quelque chose de plutôt positif c'est bien ça.... Ne crions pas victoire trop vite mais ça m'as l'air sur la bonne voie avec ce que tu me dit.
*C'était vraiment une bonne chose pour le coup. Des adolescentes enceintes, il y'en avait plus qu'on pouvait le penser et, beaucoup les jugeait sans vraiment avoir ce qui leur était arrivée. Alors oui, il existe énormément de moyens de contraception, la pilule du lendemain et j'en passe mais, certaines comme elle, ne se doutait de rien, d'autres ne l'avait pas prévu mais assumait ou pas et d'autres encore l'avait eut mais de façon brutale et enfin certaines le cherchaient tout de même. Elle soupira et continua de manger. Elle l'écouta de nouveau ensuite et ne pu s'empêcher de légèrement sourire et répondit.*
J'ai pourtant la sensation étrange qu'ils attendent tous que je craque pour sauter sur l'occasion de me prendre mon poste. Je t'assure que c'est vraiment lourd à force...
*La jeune femme femme s'adossa contre son dossier en entendant son biper. C'était encore pour sa fille, elle s'excusa et appela le service de la crèche. Elle donna alors ses instructions et dit qu'elle passera dans peu de temps. Elle arrivait à penser un peu à elle et savait que sa fille était entre de bonnes mains. Elle termina l'appelle et sourit de nouveau.*
Désolée, ma fille est en pleine période des dents et je doit avouer qu'elle se sent perdu sans moi mais, c'est normal après plusieurs mois passée ensemble voir plus bref.... Pour Dylan.... Je pense pas qu'il aille si bien qu'il le laisse paraître mais bon, c'est pas mon problème et comme pour lui je prend partie.... Je suis pas du tout sûr que partir soit la bonne solution d'ailleurs, il ne veut pas que tu partes, il m'as demandé de t'en dissuader, de....
*Elle vient de se rendre compte qu'elle venait de faire une bourde en lui disant qu'il lui avait demandée de lui parler. C'était vraiment pas facile pour elle cette situation et à dire vrai, elle commençait à en avoir marre.*
Pour moi, ce n'est pas la solution que tu partes, je t'est soutenue, je le ferait encore mais, avoir une discussion entre vous serait une bonne idée tout de même. De plus, j'aurais une proposition par la suite. Avant, faudrait vraiment que vous ayez une vrai discussion. Je me retrouve entre vous deux et c'est pas du tout facile de se retrouver entre deux personnes comme ça....
*Oui, Soléa était du genre franche et à dire comme elle le pensait. Elle termina de manger tranquillement.*
New day, next level@Jamie Harding Castle & @Soléa OwensOn discute longuement de nos futures mamans avec Soléa. Ma jeune patiente m’a vraiment impressionnée aujourd’hui aux vues de sa situation. Arriver aux urgences pour apprendre qu’on est enceinte et sur le point d’accoucher, tout ça en quelques minutes, c’est difficile à encaisser. Surtout quand on a à peine quinze ans. En tout cas, moi j’aurais flippé. Mais ces ados sont tellement plus adultes qu’on ne le pense par moment. J’en viens finalement à parler de Dylan puisqu'ils étaient ensemble à la réunion de ce matin. L’administration, tous ces vautours prêts à bondir sur le maillon le plus faible de la chaine alimentaire pour bous remplacer aussi vite qu’un éclair. Soléa est un très bon médecin et ça ne plait pas forcément qu’elle réussisse là où certain échouent lamentablement ! Ils doivent attendre qu’elle fasse un seul faux-pas pour l’anéantir.
Soléa éprouve quelques difficultés avec son bébé qui n’est pas au top de sa forme en ce moment. Je sais que la période de dents est très difficile aussi bien pour l’enfant que pour les parents. Elle s’excuse auprès de moi et j’avoue que je ne lui en veux pas du tout. Après tout c’est normal de s’en faire pour sa progéniture. Finalement, je cède à mon envie de savoir comment va mon mari. J’ai évidemment parlé de mon départ prochain et il ne l’a pas bien pris mais comme Solé lui file en partie son poste de titulaire en pédiatrie, je me dis qu’il va avoir tellement de boulot qu’il ne pensera plus à moi et ce n’est peut-être pas plus mal en fin de compte. Mais en même temps, il ne remarquera pas vraiment mon absence, c’est déjà le cas depuis plusieurs mois pourquoi ça changerait ? A demi-mots, Solé m’avoue qu’elle ne souhaite pas que je m’en aille. Je relève la tête vers elle, avec attention. Comment ça ? Elle était d’accord voilà plusieurs semaines ? Mais je n’ai pas le temps de penser plus que ça. Dylan y est aussi pour beaucoup, on dirait. Il ne veut pas que je parte et c’est pour ça qu’il espère que Solé m’en dissuadera. Finalement, je ne suis plus rien de ses paroles. J’ai comme bogué. Mon programme ne répond plus !!! Je fronce alors les sourcils. « Comment ça, il ne veut pas que je m’en aille ? Je pars, un point c’est tout. Tout est déjà réglé mais je ne comprends pas... tu étais d’accord aussi quand je t’en ai parlé. C’est mieux comme ça, c’est ce que tu m’as dit voilà plusieurs semaines... » ️ 2981 12289 0
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*La jeune femme n'avait plus vraiment faim. Elle n'avait pas mangé beaucoup mais, cette histoire commençait sérieusement à lui taper sur le système et à la mettre dans une position qu'elle détestait par dessus tout. Oui, elle l'avait soutenu mais, elle savait que si elle n'avait rien fait, elle se serait débrouillée. Qu'elle lui en veuille, ce n'était pas grave, elle en avait l'habitude mais bon, elle ne pouvait plus rester dans le silence et tout accepter. Elle s'en prenait de tous les côtés et elle aussi avait ses propres soucis à gérer. Elle passa ses mains sur son visage soupirant. Elle allait être un peu sèche et sûrement perdre une amitié mais bon, elle avait l'habitude et elle reprit.*
Oui je suis et j'étais d'accord mais, je pense pas que ce soit vraiment la meilleure des solutions de plus, je voulait te proposer de devenir mon associée pour un cabinet privé de sage-femme si jamais ça te tente mon offre est valable !
*La jeune femme se leva un peu en colère et surtout, elle gardait pour elle mais là, elle ne le pouvait plus, il fallait qu'elle lui dise les choses et tant pis si après elle ne lui parlait plus. Elle rangea son plateau et soupira en reprenant.*
Puis, j'en ai marre de me retrouver dans vos histoires. Avoir le cul entre deux chaises c'est pas du tout agréable. Il m'apprécie déjà pas vraiment car j'ai eut le poste qu'il voulait et maintenant, du faite que je prenne ton partie pour ton départ. On me reproche de prendre partie sans que je connaisse l'histoire alors que j'essaye de faire au mieux pour tous le monde.... J'en ai marre car je prend partie pour personnes... Je comprend ce que tu ressens croit-moi mais là, il faut que je prenne juste du temps pour moi, car, tous me retombe dessus et j'en ai marre...
*C'était dit, elle allait surement se faire détester mais tant pis, elle en avait l'habitude. Elle soupira une fois de plus et elle se retient de pas craquer. La fatigue, plus penser qu'elle n'était pas à la hauteur n'aidait pas.*
Désolée mais fallait que sa sorte.... Tu peux m'en vouloir, me détester, ce que tu veux j'ai l'habitude mais au moins, c'est dit ! Je vais y aller, j'ai du travail....
New day, next level@Jamie Harding Castle & @Soléa OwensJe me rends compte que j’ai mis Soléa dans une situation très inconfortable en lui demandant de prendre parti pour moi dans mon mariage avec Dylan. Et je l’ai fait sans vraiment lui demander la permission, finalement. Je me sens mal pour le coup. Elle n’est plus à l’aise de discuter de lui et s’emporte un peu trop à mon goût. Je fronce les sourcils mais je reconnais toutefois mes tords. Il est certain qu’après six mois à essayer de me couvrir sans en avoir vraiment envie, c’est compliqué au quotidien. Et j’imagine qu’elle doit rendre des comptes aux supérieurs puisqu'elle a fait en sortes de ne pas me faire travailler avec Dylan ces derniers mois. Il faut sans doute un motif valable pour empêcher deux adultes de travailler dans la même équipe ou je ne sais pas. Je ne lui ai jamais posé la question à dire vrai et maintenant ça lui pèse. J’aurais peut-être dû moins solliciter Soléa dans mes déboires avec mon époux et chercher des solutions moi-même. J’accepte cependant ce qu’elle me dit « Ok d’accord j’ai compris Solé, c’est la dernière fois que tu m’entends parler de Dylan. C’est promis » Et je tiendrais parole, je ne l’importunerais plus à ce sujet. En attendant, je termine d’ici quelques jours, ça devrait bien se passer...
Sa proposition me laisse perplexe. J’ignorais qu’elle avait ce genre de projets... En fait, je ne suis pas vraiment une très bonne amie pour elle. Si je l’avais été, je saurais tout à propos de son projet. A moins qu’elle voulût garder ça pour elle jusqu’à ce qu’elle juge opportun de m’en toucher deux mots ? Je me suis tellement focalisée sur mes problèmes de couple que je n’ai pas pris de ses nouvelles, qu’on n’ait même pas pris le temps de se voir en dehors de l’hôpital... Vraiment j’ai honte et je lui ai sans doute coupé l’appétit avec mes conneries ! « Je vais y réfléchir, on en reparlera et tu m’expliqueras ça... » Je ne veux pas la retenir plus longtemps. Moi aussi je me lève de table en prenant soin de récupérer ce que je dois jeter. Je réfléchirais à sa proposition mais en attendant je ne ferais pas un jour de plus dans cet hôpital. J’ai signé un contrat dans cette clinique privée et ils comptent sur moi. De plus, en m’éloignant de Dylan je sais que j’ai plus de chance de remettre de l’ordre dans ma tête que de le voir par-dessus mon épaule à tout moment, puisque je ne compte plus requière l’aide de quiconque... [/color]️ 2981 12289 0
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*Soléa se rendit compte qu'elle avait été blessante alors que la jeune femme avait juste besoin d'une oreille attentive. Elle soupira en entendant ce qu'elle était en train de dire et actuellement, elle s'en voulait beaucoup pour le coup. Elle lui fit de nouveau face.*
Je suis désolée Jamie, je voulait pas être aussi froide et direct... Tu pourras toujours m'en parler mais juste, laisse moi un peu de temps pour digérer ce que Dylan m'as dit... Je t'avoue ne pas l'avoir très bien pris et j'ai besoin de temps, juste du temps...
*Elle se sentait tellement inutile sur tout en ce moment. Elle avait besoin de remettre de l'ordre dans son esprit, de souffler et réfléchir à tout ce qui venait de ce passer. Elle reprit.*
D'accord je te laisse réfléchir, vient me voir quand tu voudras en parler ou parler d'autres choses....
*Elle laissa la jeune femme répondre et une fois que ce fut le cas, elle reprit.*
Je doit reprendre le travail.... A plus tard Jamie....
*La jeune femme quitta alors la cafétéria et retourna à ses occupations l'esprit embrumée.*
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