« Abrutis… Abrutis… Mais mince où est-ce qu’il est passé encore celui là ?! » Willara s’accroupit pour regarder sous le lit. Elle ouvrit les placards du salon et continua de chercher dans le salon, grimaçant légèrement chaque fois que son regard se poser sur le vide, soufflant légèrement d’agacement. Un « AH AH ! » victorieux résonna dans les murs de son appartement alors que son regard se trouvait enfin sur la boule de plume présente dans la salle de bain. « Qu’est-ce que tu fais ici Abrutis ? Je n’ai pas le temps de jouer à cacher cache ! Allez mon beau, viens vite. » dit-elle en levant le bras pour que le Perroquet vienne voler jusqu’à elle. Lui apprendre à venir avait été plutôt simple contrairement à lui enseigner des mots. « Péééétasse » émit l’animal qui n’avait jamais réussi à retenir autre chose que ce mots. Si ça l’avait longtemps agacé, Lara avait fini par se faire à l’idée que ça rendait son animal de compagnie unique en son genre. Un peu comme elle en soit. Elle remit l’animal dans sa cage et attrapa ses clés avant de descendre vers sa vespa. « Je sais Je sais. Je suis en retard » dit-elle en grimaçant alors qu’elle arrivait comme une tornade aux portes de la librairie où elle devait déposer ses ouvrages. « Mais j’ai quelque chose pour vous ! » dit-elle avec assurance pour essayer de se faire pardonner. Elle fouilla dans son sac en main et en sortit un chewing-gum emballé mais un peu écrasé qu’elle lui tendit. « Cadeau » Bon d’accord c’était pas un cadeau mais c’était la première fois qu’il lui était venu à l’esprit pour pas qu’il la jette dehors.
Je ne suis pas en retard c'est vous qui êtes en avance
Il est sept heures du matin lorsque le reveil sonne. Je soupire en attrapant mon téléphone pour couper cette musique tonitruante qui me décalque les oreilles. Je suis plutôt étonné que ma fille ne soit pas venue me rejoindre dans le lit. La pauvre à été malade quasiment toute la nuit. Entre poussée de fièvre et vomissements j'ai été servi. Quand je quitte la chambre, je passe ma tête par la porte de sa chambre. Hanae dort en boule dans son lit, et vu la nuit qu'elle a passé je n'ai pas le coeur à la reveiller. J'appelle donc Madelaine, notre charmante voisine quiquagénnaire pour qu'elle vienne la garder aujourd'hui. Elle accepte avec plaisir et c'est un peu plus serein que je me prépare. J'enfile un sweat, un jean et ma paire de converse favorites avant de me faire couler un café. Il est huit heures et demi quand j'arrive à la boutique. J'ouvre la porte et je suis un peu surpris de voir qu'il n'y a personne. D'habitude, Billie est là. Elle aime bien arriver en avance. J'attrape mon téléphone pour voir si elle m'a laissé un message par rapport à un éventuel retard.. Rien ! Oh pas que je m'inquiète pour elle mais quand même, prévenir ne mange pas de pain. Je soupire et range mon smartphone dans la poche arrière de mon jean. Un rendez vous est prévu ce matin, avec une auteure de bande dessinée. Vu l'heure, elle est en retard. Il n'y a personne pour le moment à la librairie, j'en profite donc pour sortir et m'allumer une cigarette. Mauvaise habitude je sais, mais depuis la mort de Juliet, j'en ai besoin, ça me détend.. Un jour peut être, j'arrêterai. Je tire ma dernière latte lorsqu'un vespa arrive en trombe et se gare devant la boutique. Il me faut peu de temps pour comprendre qu'il s'agit de mon rendez vous. Elle descend de sa bécane et fouille dans son sac à main pour en sortir un chewing gum qu'elle me temps en guise d'excuse. Je refuse poliment avant de lui faire signe d'entrer. Je referme la porte derrièr elle. « Jake, enchanté ! Vous voulez qu'on commence par où ? » je lui demande alors en la regardant. Je peux proposer ses ouvrages dans ma librairie mais il faut qu'elle m'en dire plus sur le genre et surtout sur le prix qu'elle veut en tirer.
C’est comme une fleur que Willara se pointe devant la librairie, ayant conscience qu’elle commence plutôt mal puisqu’elle n’est… pas vraiment à l’heure ?! Peut-on vraiment lui reprocher ce genre de chose ? Non c’est vrai, ça serait vraiment injuste de la prendre en grippe juste pour ce petit, mini, rikiki détail. Fort heureusement, le jeune homme avec qui elle a rendez vous semble ne pas lui en tenir rigueur. Ou s’il nourrit à son égard des pensées assassines et l’a d’hors déjà inscrites sur sa liste noire, en tout cas il ne laisse rien paraitre. Chouette. Elle affiche un large sourire innocent mais une étincelle de malice brille dans ses yeux. « Et je suis Willara » dit-elle de façon spontané alors que l’homme qui lui fait face se présente. Clope au bec, elle ne peut pas s’empêcher de le détailler. Il y a une certaine assurance qui semble se dégager de lui. Ce type là semble pas être du genre à se prendre la tête. Est-ce qu’elle se trompe ? Seul l’avenir le lui dira. Elle ouvre le chewing gum qu’elle lui a proposé et le fourre dans sa bouche avant de le suivre à l’intérieur. Son regard se pose partout comme si elle était entrée dans la caverne d’Ali baba ou l’atelier du père Nöel. La tête vers le haut, elle la tourne en tout sens comme si elle voulait s’imprégnait de chaque centimètre carré du lieu. Elle est émerveillée. Là beaucoup ne verrait « qu’une »librairie elle voit un lieu qui mérite l’intérêt. Ce n’est qu’au bout d’une minute qu’elle réalise qu’il lui a posé une question qu’elle a écouté à moitié. « Pardon ? » demande-t-elle alors, réalisant qu’elle s’est laissé trop absorbé par la découverte de ce lieux dont elle n’avait vu jusqu’à lors que la façade.
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« Abrutis… Abrutis… Mais mince où est-ce qu’il est passé encore celui là ?! » Willara s’accroupit pour regarder sous le lit. Elle ouvrit les placards du salon et continua de chercher dans le salon, grimaçant légèrement chaque fois que son regard se poser sur le vide, soufflant légèrement d’agacement. Un « AH AH ! » victorieux résonna dans les murs de son appartement alors que son regard se trouvait enfin sur la boule de plume présente dans la salle de bain. « Qu’est-ce que tu fais ici Abrutis ? Je n’ai pas le temps de jouer à cacher cache ! Allez mon beau, viens vite. » dit-elle en levant le bras pour que le Perroquet vienne voler jusqu’à elle. Lui apprendre à venir avait été plutôt simple contrairement à lui enseigner des mots. « Péééétasse » émit l’animal qui n’avait jamais réussi à retenir autre chose que ce mots. Si ça l’avait longtemps agacé, Lara avait fini par se faire à l’idée que ça rendait son animal de compagnie unique en son genre. Un peu comme elle en soit. Elle remit l’animal dans sa cage et attrapa ses clés avant de descendre vers sa vespa. « Je sais Je sais. Je suis en retard » dit-elle en grimaçant alors qu’elle arrivait comme une tornade aux portes de la librairie où elle devait déposer ses ouvrages. « Mais j’ai quelque chose pour vous ! » dit-elle avec assurance pour essayer de se faire pardonner. Elle fouilla dans son sac en main et en sortit un chewing-gum emballé mais un peu écrasé qu’elle lui tendit. « Cadeau » Bon d’accord c’était pas un cadeau mais c’était la première fois qu’il lui était venu à l’esprit pour pas qu’il la jette dehors. 
C’est comme une fleur que Willara se pointe devant la librairie, ayant conscience qu’elle commence plutôt mal puisqu’elle n’est… pas vraiment à l’heure ?! Peut-on vraiment lui reprocher ce genre de chose ? Non c’est vrai, ça serait vraiment injuste de la prendre en grippe juste pour ce petit, mini, rikiki détail. Fort heureusement, le jeune homme avec qui elle a rendez vous semble ne pas lui en tenir rigueur. Ou s’il nourrit à son égard des pensées assassines et l’a d’hors déjà inscrites sur sa liste noire, en tout cas il ne laisse rien paraitre. Chouette. Elle affiche un large sourire innocent mais une étincelle de malice brille dans ses yeux. « Et je suis Willara » dit-elle de façon spontané alors que l’homme qui lui fait face se présente. Clope au bec, elle ne peut pas s’empêcher de le détailler. Il y a une certaine assurance qui semble se dégager de lui. Ce type là semble pas être du genre à se prendre la tête. Est-ce qu’elle se trompe ? Seul l’avenir le lui dira. Elle ouvre le chewing gum qu’elle lui a proposé et le fourre dans sa bouche avant de le suivre à l’intérieur. Son regard se pose partout comme si elle était entrée dans la caverne d’Ali baba ou l’atelier du père Nöel. La tête vers le haut, elle la tourne en tout sens comme si elle voulait s’imprégnait de chaque centimètre carré du lieu. Elle est émerveillée. Là beaucoup ne verrait « qu’une »librairie elle voit un lieu qui mérite l’intérêt. Ce n’est qu’au bout d’une minute qu’elle réalise qu’il lui a posé une question qu’elle a écouté à moitié. « Pardon ? » demande-t-elle alors, réalisant qu’elle s’est laissé trop absorbé par la découverte de ce lieux dont elle n’avait vu jusqu’à lors que la façade.