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Elizabeth Patterson
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Elizabeth Patterson
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‣ envoyé Jeu 13 Jan - 3:43



Mariam & Elizabeth
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La journée m’a parue tellement interminable, stressée et sur le fil du rasoir avec les nerfs. Je dois être dans la mauvaise période, oui, ça doit être ça ! J’ai l’impression que rien ne va droit depuis ce matin, chaque pensée me ramène au parc, à ce moment que nous avons partagé. Cela fait quelques jours et j’ai pourtant la sensation qu’il y a une éternité. Assez rapidement, mes pieds me ramènent à la maison, j’entre épuiser de ne pas dormir suffisamment. Mes nuits sont agitées, dès que je ferme les yeux, c’est son visage qui me vient. Son sourire, ses yeux brun brillant sous la lumière du jour. Au moins dans ce rêve, il n’y a pas d’obstacle à notre amour, je ne suis pas une femme prise et nous sommes libres de voler jusqu’au soleil. Se brûler les ailes n’est pas le problème, nos corps ne peuvent se séparer, je peux garder ses lèvres en otages durant des heures.

Dès que je franchis la porte de l’appartement, le son de la télévision m’interpelle. Serait-il déjà rentré ? De si bonnes heures ? Je hausse les épaules en rangeant les clés sur la commode, retire ma veste mais surtout les talons qui me torturent depuis qu’ils sont enfilés. Un soupir de soulagement m’échappe, je me rends à la cuisine et me sers un verre de vin avant de le rejoindre au salon. Suis-je transparente ? Devrais-je me faufiler devant l’écran pour mériter son attention ? Je m’installe à ses côtés et je gagne un regard, oh tiens un sourire, est-il de bonne humeur ? J’en viens à croiser les jambes prenant place plus profondément sur le canapé laissant tomber ma tête quelques instants. Je défile le verre, mince, il est vide ! Non mais c’est quoi cette émission à la con ? « Tu t’intéresses au documentaire ? » Ok, le simple regard me fait comprendre que je dérange monsieur dans son histoire passionnante ! Je prends une profonde inspiration, un autre regard s’en suit, puis-je encore respirer ?

Les heures n’avancent pas, la bouteille de vin n’a aidé en rien ! Je ressens comme un mal du pays, je ne me sens pas à ma place. Du coin de l’œil, je m’aperçois qu’il s’est écrasé plus profondément sur son oreiller, au moins, je ne l’empêche pas de dormir. Je décide de me rendre à la cuisine, un verre d’eau posée sur la table, je commence à jouer avec l’écran de mon portable. Je finis par me retrouver dans les messages enregistrés, son nom me frappe, du moins, son surnom. Bah oui, il faut rester prudent ! Notre conversation a été très courte, quelques signes de politesse et son adresse, je souris inconsciemment. Une autre heure passe et le cadran indique désormais trois heures du matin, c’est malin, encore une nuit blanche ! Je décide d’aller faire une course nocturne, ça m’aidera à me vider la tête !

Encore une fois, cela ne fonctionne pas, seules des larmes de frustrations sans dû au manque de sommeil. Je continue de courir, jusqu’à ce que je me trouve devant chez elle. Sérieusement, je ne me suis même pas rendue compte où je filais et vu l’heure, elle doit probablement dormir ! Non, il y a de la lumière qui s’échappe de sa fenêtre. Merde Beth, tu ne peux pas débarquer à quatre heures chez les gens ! Il y a cette envie pourtant, ce besoin de la voir, d’entendre sa voix. Tu peux simplement lui passer un coup de fil pour ça ! Trop tard, bien joué ma grande, tu viens de frapper à sa porte ! Que dois-je faire ? Rester ? M’enfuir ? Ne reste pas là comme une conne ! Mes jambes vont-elles m’obéir ? Bon sang bougez foutues baguettes fatiguées par la course. J’ai du mal à reprendre mon souffle, l’air dans mes poumons se fait difficile, brûlant. Je tremble, les murs se rétrécissent, je me sens compressée. Ma vision devient floue, mes jambes ne me supportent plus et je finis par me ramasser sur les genoux, juste là. Une crise de panique, vraiment, là tout de suite ? Merde, je n’en avais pas eu depuis de longues années ! Je réussi à me coller au mur d’en face, les mains sur le visage essayant de calmer cette peur qui me gagne, cette sensation que l’air ne passe plus. Les larmes ne peuvent plus être contenues, je sens que je m’effondre sur moi-même.  
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Re: I don't know why

‣ envoyé Jeu 20 Jan - 1:59


Le début d’une nouvelle année était toujours synonyme de nombreuses interventions chez les pompiers. La période commençait souvent le 31 décembre jusqu’à la fin du mois de janvier. Les sauvages qui testaient des idées farfelues et mauvaises pour la santé, les intoxications alimentaires, aux CO2, ... L’alcool causait également beaucoup de dégâts, ainsi que les feux d’artifices. Et puis s'ensuivait les alertes diverses et variées, les femmes paniquées parce qu’elles avaient eu une relation sexuelle non protégée, ... Et pour terminer, pendant tout le premier mois, s'ensuivait les conséquences néfastes des soi-disant bonnes résolutions. Bah non, ce n’est pas une bonne idée de faire du sport intensif et être à jeun quand on a déjà des soucis de diabète. Non, mamie ne va pas retrouver le poids de ses 30 ans, mais va gagner un séjour à hôpital. Non, jeune homme, on ne s’improvise pas bodybuildeur. Non madame, ce n’était pas une bonne idée que votre mari soulève 100 kg sur l’appareil surtout s’il ne sait pas soulever vos 55 kg. Non mademoiselle, vous n’allez pas mourir comme la folle à chat parce que votre copain vous a largué le jour du nouvel an. Mais bien sûr monsieur, c’est normal si après un très joli cadeau que votre femme ait envie de vous faire plaisir. Mais quelle idée d’avoir offert un poney à votre enfant si vous ne saviez pas vous en occupé ! Pardon ?! Vous avez confondu le cadeau sextoy de votre belle-sœur et la lanterne magique de votre fils ? Et ceci n’est qu’une infime partie des appels qu’ils pouvaient recevoir. Certaines étaient clairement plus drôles que d’autre. Et certaines bêtises étaient aussi bien plus répétitives. Les journées étaient donc épuisantes, autant moralement que physiquement.

À cette période, elle bénissait la baignoire dans son logement. Même lorsqu’elle terminait tard, elle lançait un bain aux huiles essentielles pour se détendre. Cette nuit-là, Mariam avait fait un service tardif. Elle avait terminé dans les alentours de deux heures du matin. Affamée, elle avait décidé de préparer une sauce bolognaise et de se faire des pâtes. Comme beaucoup le savent, c’est mieux quand elle mijote un peu. En bonne pompière, ayant vu certaines catastrophes causées par l’absence dans la cuisine. Elle avait lancé son poêle au bois, malgré la fatigue pour mettre la casserole à bouillonner dessus. Elle était allée se faire couler un bain, et étant seule elle pouvait facilement laisser la porte ouverte afin d’avoir une vision et surtout une audition de ce qui se passait dans son salon. Elle avait pris le temps de se doucher avant de rentrer à proprement parler dans l’eau, une serviette autour de la tête. Elle s’était même servie un petit verre de vin blanc sucré. Elle profitait de cet instant quand elle entendit frapper à la porte. Elle mit donc une serviette autour de sa taille, sans prendre la peine de s’essuyer. Cependant, elle ne s’attendait pas du tout à ce qui l’attendait de l’autre côté de la porte. Heureusement qu’elle avait posé son verre de vin sur la table basse. Sinon, il aurait brutalement rencontré le sol.

Elizabeth était là, les mains sur le visage. Elle ne semblait pas aller bien, l’explication qui lui semblait la plus plausible semblait être une crise d’angoisse. Elle ne connaissait pas de maladie particulière à son « amie ». Elle s’approcha alors d’elle délicatement et alla poser sa main sur le bras de la demoiselle. Elle était pied nu, serviette autour du thorax, s’arrêtant juste au début des cuisses, mais elle n’en fit pas grand cas.

- Elie, tout va bien. Je suis là. Viens, on va rentrer. Je vais te servir une tisane à la lavande et la verveine. Et si tu en connais la cause, tu pourras m’expliquer. Ne reste pas là comme ça. Tu vas finir malade. Ça va aller d’accord. On va régler ça.

Elle tendit ses deux mains pour que son amie puisse les prendre. Elle voulait lui laisser le temps de faire les choses et surtout ne pas la brusquer. Pour certaines personnes, cette technique marchait, mais pas pour tout le monde. Elle doutait sérieusement que la brutalité serve à Elizabeth et était certaines, que la douceur serait plus efficace dans son cas.
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Re: I don't know why

‣ envoyé Sam 22 Jan - 0:31



Mariam & Elizabeth
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Je ne sais à quand remonte la dernière crise de panique, avec le temps, je suis parvenue à les maitriser. Est-ce le vin ? Toutes ces années à refouler chaque sentiment ? Peut-être que les nerfs ne peuvent plus supporter autant qu’avant ? Et si Mariam change d’avis, qu’elle ne veut plus attendre pour nous deux ? Si notre histoire est impossible et que nous ne sommes pas destinées à être ensemble ? Si elle était revenue parce qu’elle n’a plus de sentiment à mon égard ? Aurait-elle pu me mentir soutenant mon regard, assise sur ce banc ? Serais-je un jour capable de le quitter pour de bon ? M’enfuir de son emprise sans que personne n’en paye le prix ?  

Le souffle court, je reste impuissante face aux émotions, à toutes ces questions qui surgissent. Les larmes ne peuvent se stopper coulant en rafale le long de mes joues, le nez coulant me force à renifler. L’équilibre me perd et je dois prendre appuis contre le mur ramenant mes genoux sous mon menton. Les mains sur le visage, je sanglote en silence ne pouvant produire un simple petit son. L’impression que plus rien n’existe autour, enfermée dans une bulle, je perds ma respiration. La douce sensation d’une main sur mon bras m’oblige à lever les yeux rouges. Il me faudra quelques longues secondes pour réaliser de qui il s’agit, mon regard se pose dans le sien un instant. Ma respiration se fait plus difficile qu’elle ne l’est déjà, mon cœur se met à battre si vite qu’il doit se croire dans un rallye. J’ai envie de crier, de m’enfuir à l’idée qu’elle puisse me voir si faible, en perte total de tout contrôle. Mes mains tremblantes viennent rencontrer les siennes, mon état ne change pas, la sécurité que je pouvais ressentir en sa présence n’est pas là. Malgré la honte, je ne peux dévier mes yeux de son fond brun. Est-ce normal d’avoir la tête qui tourne ? Mes jambes peuvent à peine soulever mon poids alors que j’essaye fortement de me dresser sur les pieds. Un effort considérable plus tard, je peux prendre à nouveau appuis contre le mur mais debout cette fois. Que ma mâchoire m’en tombe ! Le regard se balade désormais sur un corps nu, enveloppé dans une serviette. J’avale difficilement ma salive, mon état ne s’améliore pas bien que la crise semble se passer lentement. On dit souvent qu’il vous faut un choc, tu l’as eu ma petite Elizabeth !  

Lorsque mes jambes décident enfin à bien vouloir avancer, je suis Mariam à l’intérieur non sans quitter la vue des yeux. Dieu, je souris de toutes mes dents à l’intérieur, si j’étais en possession de tous mes moyens là maintenant. Réfléchis, tu ne serais pas chez elle à une heure si tardive si c’était le cas ! Une douce odeur remplie l’intérieur, immédiatement, mon estomac s’est souvenu qu’il était vivant. J’essaye de respirer calmement, facile à dire quand vous avez pour vu votre amour enroulée dans une serviette. J’observe de minuscules gouttes d’eau lui couler sur les épaules, je rebute l’envie de venir lui sécher sa peau. N’osant pas prendre place avec l'impression qu’il serait préférable de faire demi-tour pour rentrer, je me tourne pour lui faire face en gardant mes distances. Quittant son corps luisant pour venir rencontrer son regard inquiet, mes yeux piquent légèrement après tant de larme et de fatigue. « Je suis désolée, je ne devrais pas, je ne comprends pas ce qui m’a amené devant ta porte » Oh si tu le sais très bien, tes rêves, ton envie folle d’être avec elle ? Ça te rappelle quelque chose ! « Mariam, je... Je me suis mise à courir mais c’est ici que j’ai fini la course. J’avais besoin de faire le vide, je ne peux pas en restant proche de toi. » Ok, va falloir parler moins vite pour qu’elle puisse te comprendre ma grande !  
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Re: I don't know why

‣ envoyé Mar 25 Jan - 21:28


Maryam avait mal au cœur de voir sa belle si mal. Elle garda une main sur son épaule et posa l’autre sur le poignet de la jeune femme. Elle tenta de la guider tout en douceur vers l’intérieur de chez elle. Elle l’emmena en direction du sofa si elle voulait s’asseoir. Elle doutait que ses jambes ne tiennent pas longtemps à nouveau. Elle attendait un peu qu’elle se calme pour la laisser et aller lui préparer une tisane calmante. Elle n’osait pas la laisser seule pour l’instant. Même si elle était dans la pièce à côté, pièce ouverte en prime. Elle en profitait d’avoir la main sur son poignet pour compter le rythme cardiaque. Un peu trop rapide, mais rien d’anormal pour une crise d’angoisse. Et puis soudainement Ellie parla, rapidement. Elle avait du mal à suivre ce qu’elle disait. Elle fronça les sourcils pour tenter de comprendre.

- Doucement ma belle. J’ai du mal à te comprendre. Je ne vais pas te laisser partir maintenant. Tu n’as pas vraiment l’air en état. Je vais te servir une tisane, si tu veux, j’ai de la sauce bolognaise qui chauffe. Ça va aller. Tu vas prendre le temps de réfléchir après. D’abord, tu vas te poser. Sinon tu risques de nous faire un malaise en rue. Et je n’ai qu’une moto, si tu n’es pas capable de d’accrocher, tu vas te blesser. Tu vas prendre le temps. Tu pourras prendre un bain et une douche également. Cela te fera du bien parce que tu auras mal au muscle demain. Je te donnerais même un peu de magnésium.

Elle ne réagissait pas que pour la garder avec elle. C’était une partie de sa formation qui remontait. Et même plus que ça. Quand il y avait une crise d’angoisse, le principe était de calmer, il était fort probable d’avoir des crampes par la suite. D’autant que si elle avait bien compris, Elizabeth avait couru. Et loin d’être idiote, elle avait senti la légère odeur de vin quand elle s’était approché pour la soutenir. Elle ne voulait juste pas le relevé. Cela n’est pas utile. Elle lui ferait boire beaucoup d’eau. C’était probablement bien mieux pour la suite. Parce que si l’une buvait, l’autre l’accompagnerait et cela finirait assurément dans un lit. Elle en était persuadée. Elle regarda son verre, elle devrait le reporter jusqu’au lendemain.

- On va y aller doucement d’accord. Tu vas me dire si tu as faim. Si tu as mangé surtout. C’est important. Ensuite, on va voir comment on fait. Mais ne compte pas sur moi pour te laisser repartir comme ça.

Elle sentait Elizabeth tellement fragile qu’elle voulait faire la protéger. Et ses réflexes en tant que pompier lui disait de faire attention. De ne pas la laisser sans surveillance durant la prochaine heure. Elle devrait régulièrement s’assurer de son état, vérifier si la crise était vraiment terminée. De s’assurer qu’elle ne faisait pas une autre crise à la suite, qu’elle ne développait pas un symptôme autre. Et puis même, elle avait les yeux rougis. Mariam n’arrivait pas à savoir à quel point elle pouvait être fatiguée ou pas. Sur l’instant, son mari ne comptait pas. Elle ne savait même pas si c’était une bonne idée de le prévenir elle. En plus, s’il s’en inquiétait, elle lui demanderait comment ça se fait qu’elle était chez elle. Elle n’avait pas envie de se justifier et n’était pas sûre que la réponse serait satisfaisante. Au pire, elle dirait à Elizabeth de prévenir son mari qu’elle était chez une amie. Mais là, ce n’était pas le moment d’envisager ce genre de chose. Elle verrait par la suite. Elle n’avait pas envie de se justifier et n’était pas certaine que la réponse serait satisfaisante. Et après, elle verrait ce qu’elles feraient. Au pire, le canapé était assez confortable. Il était évidant qu’elle prendrait elle le sofa et qu’elle laisserait son lit moelleux avec son odeur. Non, non, elle ne devait pas penser à laisser son odeur à portée des narines de sa belle. Ni l’imaginer avec sa propre odeur sur elle.
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Re: I don't know why

‣ envoyé Mar 8 Fév - 21:20



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Dois-je partir malgré sa réticence ? Voir qu’elle s’inquiète autant pour moi devrait me rassurer n’est-ce pas ? Alors pourquoi la culpabilité ne fait qu’augmenter ? J’ai fait souffrir cette femme par mon manque d’engagement, par ma peur de le quitter. Cette envie de me remettre dans un coin, seule face à moi-même, assumer ce côté sombre en moi. Mariam franchit le premier pas qui nous sépare prenant mon poignet dans sa main, son touché doux m’emporte vers d’autres doutes. Non, je ne mérite en aucun cas son attention ! Parlant trop vite pour me comprendre moi-même, j’extirpe mon poignet reculant d’un pas buttant presque sur la table basse. Lorsque je me tourne, un verre attire mon regard, est-ce vraiment une bonne idée après la lourde quantité de cette nuit ? Je ne suis déjà pas très sobre, ingurgiter le contenu de ce vin ne se fera pas sentir pas vrai ?  

Rester ? Oh je ne suis pas certaine que cela améliore la situation ! Je pourrai te blesser d’avantage juste pour que cette douleur s’arrête, ressentir autre chose qu’un cœur qui se déchire. Soupirant agacée par tout ce qui se mélange, les larmes de retour, je me dirige vers le canapé et y prend place. Mon regard se pose à nouveau sur le verre, une part de mon esprit veut y goûter pour oublier tandis que l’autre se trouve être la raison me disant de juste respirer. Tu as déjà essayé de te vider la tête, regardes où ça mène ! Et puis merde, j’attrape le verre pour le vider cul sec avant de le déposer à sa place et m’enfoncer dans le canapé repliant mes jambes sur ma poitrine. « Tu m’autorisera à partir ? Si je mange de tes pâtes malgré le fait de ne pas avoir faim ? Tu sais que je ne devrai pas être ici ! C’est une erreur stupide d’être venue et je ne sais même pas pourquoi ! J’aurai pu courir jusque chez Adaline, ça serait plus approprié de voir ma mère, l’est-elle encore ? » Je lève les yeux vers Mariam l’espace d’une seconde avant de couvrir mon visage de mes mains sentant une autre charge monter. « J’ai foiré toute ma vie ! Je suis passée à côté de tant de chance que la vie m’a offerte... Je trouve une famille qui m’accueil et m’accepte comme l’une des leurs et je les envois chier. J’épouse un homme dont je ne sais rien au fond, je le trompe un peu après nos 3 ans sans savoir que sont mes véritables sentiments. Il a aussi fallu que je tombe amoureuse de cette personne qui, a autant souffert de la situation. Et s’il te plaît, ne me répète pas que ce n’est pas ma faute. J’ai fait ces choix Mariam, j’ai commis ces erreurs, j’étais libre de ne pas le faire ! » Dans ces mots, je me suis installée dans une position plus assise qu’au départ n’osant pas affronter le regard de Mariam. « Je ne.. Je ne comprends pas pourquoi Mariam, pourquoi je tiens autant à toi, pourquoi ma vie tourne autour de toi. Merde ! Il me suffit juste d’allumer la cuisinière, regarder les petites flammes et de penser à toi ! » Je grogne la dernière phrase en allant vers la fenêtre, les lumières commencent à éclairer la ville, le jour ne va pas t’arder à se lever. Je vais devoir me calmer au plus vite, rentrer à la maison avant que mon absence ne se remarque de trop. « Je veux que ça s’arrête, je ne veux plus souffrir chaque minute ! Me dire qu’être avec toi ne rendra pas les choses meilleures, parce que suis le fruit pourri du panier. » Le regard toujours perdu dans la vue, je croise les bras laissant le flot de larme couler silencieusement.  
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Re: I don't know why

‣ envoyé Jeu 10 Fév - 1:24


Elle fut surprise de voir Elizabeth vider le verre de vin qu’elle s’était servi d’une traite. Bah zut alors, son bon vin. Les paroles qu’elle prononça ensuite lui donnèrent envie de grogner. Mais la suite lui fit vite oublier sa colère. Elle tendit un bras vers elle tandis qu'elle déclarait qu’elle ne devait pas être ici, mais le laissa tomber bien vite. Était-ce vraiment une bonne idée avec ce qu’elle venait de dire ? Elle la regarda se déplacer pour aller faire la fenêtre. Le pire, c’est qu’elle ne savait pas si elle devait être flattée ou avoir le sang glacé à l’idée qu’elle pense à elle en allumant une cuisinière. Elle ne voulait plus souffrir. Mariam s’avança vers elle. Elle comprenait tellement cette phrase et à cet instant précis, elle avait envie de l’embrasser tendrement et de la prendre dans ses bras pour la rassurer. Mais ce n’était pas la bonne chose à faire surtout maintenant. Elle prit une profonde inspiration pour se reprendre.

- Je sais que je vais commencer les choses à l’envers, mais je souffre aussi de ton absence, de cette situation. Non, je suis persuadée que tu n’en es pas responsable, du moins à part entière. Tu n’as pas choisi de tomber amoureuse de moi, et inversement. Ce n’est pas facile pour moi de résister à te réconforter comme j’en aurais envie… Mais je n’échangerais ça pour rien au monde. Oui, mille fois, oui, je prie tout ce en quoi je crois, j’espère que tu vas trouver le courage de divorcer. Je ne vais pas te mentir. Mais non, tu n’es pas un boulet. Toi aussi, tu illumines ma vie et un rien me fait penser à toi. Être humain, c’est faire des erreurs, être une bonne personne, c’est de le reconnaître. Il y a encore des choses que tu peux avoir, que tu peux rattraper. Plus j’avance et plus je me rends compte que je pourrais faire ce que je veux pour t’oublier, ce sera inutile. Je ne sais pas pourquoi nous sommes comme des aimants. Même quand je me dis que je devrais t’éviter, je te croise et inversement. En voilà la preuve ! Je suis sûre qu’elle est encore ta mère, on n’abandonne pas ce genre de rôle aussi facilement. C’est le genre d’amour qu’on ne peut reprendre une fois donné. Peut-être que oui, tu devras montrer que tu t’en veux. Elle te fera probablement comprendre que tu l’as blessée… Mais les cartes sont dans tes mains. Et pour terminer, non, même si tu manges, je ne te laisserais pas repartir. Tu viens de vider mon verre, tu sens le vin et en prime, tu es en pleine crise d’angoisse.

Oui, elle avait répondu à toutes ses réflexions dans l’ordre inversé. Elle en était consciente, même avant d’avoir commencé à parler. Mais elle ne voulait pas qu’encore une fois, Elizabeth se visualise comme la seule méchante de l’histoire. Il y avait autant de coupables que de personne dans l’histoire, autant de victime également et autant d’innocent aussi. Ils avaient toutes leurs fautes, leurs raisons, leurs douleurs. Le mari de sa belle n’était pas le dernier des innocents d’après ce qu’elle avait appris. Elle aurait pu se demander pourquoi les horaires étaient si particuliers. Elle aurait pu demander qui était la femme du pompier. Mais elle n’avait rien fait de tout ça. Elle avait juste voulu vivre l’aventure qui lui était offerte. Elizabeth était probablement bien trop prise dans ses propres sentiments pour réaliser ce qu’elle faisait. Et peut-être que si le mari avait agi autrement, rien de tout cela ne se serait passé. Mais on ne refait pas le passé avec des si. Il faut avancer dans l’avenir.
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Re: I don't know why

‣ envoyé Mar 15 Fév - 1:15



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Je pensais me calmer, cette vague de colère qui se déverse en larmes atteste le contraire. La chose unique à laquelle je pense, est tout ce mal que j’ai pu faire depuis mon adolescence. Est-ce dans les gènes ? Après tout, mon père était un homme violent d’après les rapports, mais surtout par la disparition de ma mère. Alors oui, se sentir comme le mouton noir n’est sans doute pas la meilleure façon de combattre cette crise, mais je ne peux m’en empêcher. Je ne veux pas que Mariam me voie à nouveau pleurer, Dieu, je veux juste être ici avec elle malgré lui indiquer le contraire. La vue de la ville qui émerge peu à peu de la nuit, ça aurait pu avoir un côté apaisant. Le reflet de Mariam s’avançant vers moi dans la vitre me fit à la hâte, du moins essayer, à enfouir les joues humides. Je n’ai pas la force de mêler nos regards, de plonger mes yeux dans les siens au risque de dissiper le peu de contrôle qu’il me reste. Je condamne ma position, écoutant chaque mot sortant de sa bouche. Chaque phrase résonne en moi comme un écho de raison, au fond, je sais tout cela, mais c’est tellement difficile de me dire que je pourrai être heureuse un jour.

Un silence interminable s’installe, les larmes ne font que prendre le chemin glissant de mes joues. Elle veut tout ce que je veux, je ferme les yeux avalant péniblement ma salive tentant d’ignorer cette voix frêle. Celle qui hurle de franchir le pas, le mauvais pas qui ne fera qu’aggraver la situation. Non, il faut à tout prix résister, nous ne pouvons au risque de se sentir encore plus mal par la suite. Mais ça serait tellement bon de goûter à ses lèvres une dernière fois ! Je souffle une ample inspiration, séchant enfin mes yeux avant de me tourner pour lui faire face les yeux baissés au sol. « Je... Tu as raison, c’est juste pénible de penser autrement pour le moment » Je retourne m’installer sur le canapé évitant tout contact visuel, posant à nouveau la tête entre les mains laissant un autre instant de silence.

Tu dois réagir Beth ! Un courage délicat et je lève les yeux vers Mariam tentant un sourire discret absolument pas sincère. Ce mensonge fonctionne avec les autres, peut-être qu’elle pourra y croire à son tour. « Tu m’as eu, j’ai pas mal bu mais crois-moi, je suis en totale conscience de ce que je fais, Mariam. Toutes ces paroles, c’est moi, non l’alcool qui parle ! Et, je suis désolée d’avoir avalé ton verre, d’avoir débarqué aussi tard, ou tôt ? Je ne tiens pas à te mettre dans une position que tu n’aimes pas parce que je suis ici » L’espace d’un instant, j’ai pu ouvrir la bouche sans une once d’énervement ou de voix tremblante. Les mots précédents de Mariam reviennent en écho, à nouveau, je me sens perdue. Que dois-je faire ? Cette femme ne me laissera pas la quitter en état ! Lui dire que tout va bien et faire semblant d’être fatiguée ? Peut-être que si on allait se coucher, séparément, la situation passerait au plus vite ? Je pourrai même essayer de partir dès qu’elle sera endormie ! Enfin, si cette femme ne tient pas à rester éveiller pour observer mon état ! Bref, tu es venue jusqu’à elle, tu ne présentes d’autres choix que d’y rester petite Elie !

Une lourdeur envahit mes jambes à nouveau, l’envie de verser d’autres larmes l’accompagne. Sans réellement réfléchir et sans doute, par envie de me sentir en sécurité, je me dresse du canapé. J’avance vers Mariam la regardant dans les yeux, arrivée à sa hauteur, j’enroule mes bras autour de sa taille. La tête placée contre son torse, je ferme un instant les yeux prenant une ample inspiration essayant de refouler l’envie de pleurer. « Serre-moi fort, je.. J’ai juste besoin de tes bras... »    
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Re: I don't know why

‣ envoyé Jeu 24 Fév - 0:02


Mariam se sentait démunie devant la détresse de la femme qu’elle aimait. Elle voulait la protéger, la rassurer, mais elle comprenait que pour l’instant, elle ne pourrait rien faire de bien. Elle réalisait que chaque instant de plus dans leurs états pouvait la... les mener vers un pas qui ne ferait qu’empirer la situation. Enfin non, qui les replongerait dans l’adultère, chose qu’elle ne voulait pas. Elle savait que résister était dur. Elle avait consciente que l’alcool dans le sens d’Ellie et sa propre fatigue ne l’aiderais pas. L’idée fugace de cette simple serviette et du froid des gouttes sur sa peau n’aidaient en aucun cas la situation. Elle savait qu’elle devrait aller s’habiller. Mais elle craignait de laisser sa belle seule. Que pourrait-elle faire l’espace de ces quelques secondes ? S’enfuir ? Prendre un autre verre de vin ? Se faire du mal ? Elle n’arrivait à éliminer aucune de ces options. Elle craignait tellement qu’Elizabeth se fasse du mal. Elle la regarda se diriger vers le divan, elle fit quelques pas dans sa direction sans pour autant franchir le tout. Elle parla, mais étrangement, les paroles sonnaient faux. Le pire, c’est que la pompière ne savait pas si elle devait avoir mal, s’emporter ou encore autre chose.

- Sincèrement, soit franche avec moi. Je vais l’être. J’ai vu assez de personnes dans un état d'ébriété pour savoir quand il y a un mensonge et quand il n’y en a pas. J’en ai vu suffisamment pour savoir à quel moment l’alcool ou autre chose parle. S’il te plaît, ne me prends pas pour le genre de personne qui ne te regarde pas réellement. Ne me prends pas pour celle qui n’a pas appris à te connaître. Tu me connais également et tu sais que je ne foncerais pas dans ce jeu. Alors pourquoi tu l’essaies ? Surtout si tu es tellement maître de toi ? Tu n’es pas bien, c’est clair et c’est ce qui m’importe le plus pour l’instant. Ce n’est pas que tu sois ici que je n’aime pas. C’est te voir comme ça. C’est ce qui pourrait en découler. Ne te méprends pas sur ce que je dis… Tu sais très bien quel sont mes principes. Mais je ne refuserais jamais de recevoir quelqu’un, encore plus avec des sentiments et davantage si la personne va mal.

Et finalement, sans avoir même bougé, elle se retrouva avec sa belle dans ses bras. Sous le frottement, elle sentit l’essuie se desserrer, mais elle ne repoussa pas la serveuse. Suite à ses paroles, elle se contenta de la serrer dans ses bras en douceur. De toute façon, serrer l’une contre l’autre, rien ne pouvait arriver n’est-ce pas ? La serviette n’était pas tombée, Elizabeth ne pouvait pas savoir ce qui venait de se passer. Un étrange trouble envahit Mariam, mais elle ne devait pas le montrer. La situation était déjà parfaitement délicate et il ne fallait pas en rajouter. Sur l’instant, elle fut même ravie d’être une femme. Elle ferma les yeux et ne sut pas s’empêcher de poser sa tête contre la sienne avec beaucoup de tendresse. Elle passa une main dans le dos de son amie, son ancienne amante, pour la réconforter. Elle ne savait pas quoi dire ni que faire. Elle n’avait soudainement plus envie de lui proposer de manger. Du moins pour l’instant. Elle se demandait aussi comment elle pourrait faire lorsqu’il faudrait se séparer pour remettre le tout en place le plus discrètement possible. Et puis l’idée s’envola en sentant le parfum de sa douce. Elle avait du mal à rester concentré sur son objectif. Elle devrait se montrer forte pour deux. Elle avait du mal à s’en sentir capable et pourtant. Elizabeth n’était clairement pas en état de le faire. Elle était déjà sous influence avec des émotions qui semblait parfaitement jouer au yo-yo. Normal au vu de sa crise d’angoisse associé à l’alcool. La pompière savait qu’elle aurait également du mal avec la fatigue émotionnelle et physique qui l’habitait. Elle était également aussi démunie en voyant autant de détresse chez la femme dont elle est amoureuse.
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Elizabeth Patterson
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Re: I don't know why

‣ envoyé Ven 4 Mar - 0:36



Mariam & Elizabeth
I don't know why
Courir, finir dans une course folle contre la montre où pour seul vainqueur, un poumon en moins. Cela n’est pas inhabituel, par le passé, c’était même un moyen d’échapper à toute cette réalité. L’esprit se vide ne pensant plus qu’à la ligne d’arrivée, un objectif fixé et le reste semble moins important. La fatigue physique et mentale qui vous gagne à chaque mètre parcouru, pouvoir rentrer chez soi et ne plus penser à ce qui ne va pas, ce qui est hors de contrôle. C’est une sensation que l’on apprend à apprécier dans un tourment psychologique, une certaine liberté qui vous envahit l’espace d’un instant. Qui parfois, vous donne un moment de répit pour enfin trouver le sommeil, parcourir une nuit de légèreté. Se sentir assez vide pour se sentir mieux, sans les remords, sans l’impuissance, loin de ce ressenti misérable qu’est votre existence. Dans l’ensemble, arpenter des kilomètres avec pour seul adversaire, vous-même, peut avoir un certain bénéfique. Sauf quand vous finissez la course devant la porte de votre ancien amant !

Au fond, savoir qu’il n’est pas convenable de rester dans la même pièce, sans avoir assez de self-control. À quoi bon quand le cœur ne peut dicter la raison ? Quand votre esprit hurle de douleur, parce qu’être plongée dans ses yeux vous enivre à tel point que votre pensée se brouille. Votre poitrine qui implose sous le fracas de tous vos sentiments se mélangeant à cette peur. La peur d’aller encore une fois trop loin, de franchir une ligne qu’il vous sera impossible de réparer.

Chaque mot prononcé a un sens, pas toujours compris, c’est vrai, il traverse votre esprit et s’écrase contre cette paroi bâtie pour vous protéger. Tout ce que dit Mariam n’est que vérité, une vérité que mon être tout entier voudrait tant garder profondément. Sous l’emprise de l’alcool, il ne s’agit que d’un jeu pour échapper, fuir ce moment tant redouté par nous deux. Le jeu n’est pas assez compliqué, pas pour ce cerveau qui est censé être le mien ! Finir dans ses bras, la suppliant de m’accueillir, la sensation d’une joue brûlante contre sa peau libre par-dessus une serviette. Ses bras imitant mon mouvement, un long soupir de soulagement s’échappe à contre-cœur. Une tout autre sensation s’installe, la sécurité, il n’y a pas meilleur refuge que son corps. Enfin, depuis longtemps, le corps tout entier se détend, peut-être un peu trop, mais qui s’en souci pour l’instant ? Juste apprécier, oui, le réconfort est tel que mon corps se calme, les tremblements passent peu à peu. Ne pas lâcher, rester collée à elle, c’est ce dont je rêve, mais ce n’est que cela, un doux rêve ! Après de longues minutes, il nous faut nous séparer de plein gré. Doucement, ma carcasse s’éloigne gardant les yeux fermés, la peur de les ouvrir et ne pas la trouver en face.

Le sentiment de culpabilité me gagne, paupières toujours baissées, les mains gagnent le visage de honte. Dans un recul, le bord d’une table basse frappe l’arrière des jambes et me force à me tourner trouvant la nature du léger choc. Une profonde inspiration m’accompagne pour les prochains mots, les excuses que je lui dois, plus sincèrement cette fois. « Merci » Bon, ce n’est pas vraiment ce qui était convenu, mais ça reste une politesse non ? Me tournant pour lui faire face, en gardant une distance qui espérons-le, suffira à maintenir une frontière. La respiration est plus calme, tout comme l’esprit bien que l’alcool garde une petite brume de confusion par moment. « Tu connais une façon pour un corps de se débarrasser rapidement de l’alcool ? » Oh Dieu sait qu’il le faudra, rentrer le plus rapidement possible, non pour lui, surtout pour nous ! « Et cette bolognaise ? Mon estomac ne sera pas contre tes talents en cuisine » Un sourire timide s’installe, ayant retrouvé un certain calme, peut-être que tout pourra se passer normalement ! OH !!! Normal on a dit ! Non Beth, stop ce sourire charmeur ! « Je te dois de vraies excuses cette fois, je sais que tu ne pourras me laisser dans cet état. Et, j’aurai tort d’essayer d’y échapper, tout est flou et si je... » Tu quoi ?! Oh, je peux lire dans tes pensées Beth ! Et si tu pouvais l’embrasser n’est-ce pas ! Besoin de quelques mots pour refroidir les ardeurs ? Mari – Liam – Appartement conjugal – Obligation de fidélité ?  
©️ Miss Pie
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